Selon une nouvelle étude, le GHB rendrait bête... et méchant

undefined 12 octobre 2018 undefined 17h25

Lucas Javelle

S’amuser et se droguer, on ne va pas se le cacher… c’est monnaie courante. Cependant, on ne cautionne pas, d’autant que les nouvelles tendances sont flippantes. Le GHB a déjà fait son petit nombre de victimes dans la capitale. Plus que le danger de l’overdose, celui des séquelles est bien réel.


Nouvelle étude, nouvelle info
. On le savait déjà : le GHB est un sport extrême. Ça n’empêche pas pour autant ses aficionados de continuer à le pratiquer sans relâche, probablement régulièrement, pour un effet proche de celui de l’ecstazy. Et dernièrement, son petit frère le GBL permet aux gens de s’en procurer à moindre coût – normal, puisqu’il s’agit d’un nettoyant à jantes.

Ce qu’on ne savait pas, c’est que le GHB peut "simplement" laisser des lésions au cerveau, selon une étude récente de l’European College of Neuropsychopharmacology menée par Filipa Raposo Pereira. Des lésions qui peuvent te transformer en légume : perte de mémoire à long terme, troubles cognitifs… Même une altération des émotions, ce qui (en gros) te laisse dans un état de déprime constant, entre pleurs et rage.

Alors qu’on se rassure un poil : vous n’allez pas devenir une courgette parce que vous avez un peu trop fait les fous la veille. Ces "effets secondaires" ne concernent principalement que les utilisateurs (très) réguliers et ceux ayant déjà été victimes d’un ou plusieurs comas liés à la prise. Un conseil : allez faire un tour sur le site de Techno+, qui consacre toute une section aux risques de consommation du GHB. On ne vous le dira jamais assez : la drogue, c’est mal, m’voyez…