Les soundsystems se mobilisent dans toute la France

undefined 8 janvier 2015 undefined 00h00

La Rédac'

À l’initiative des collectifs de soundsystems français, des manifestations vont être organisées dans toute la France pour promouvoir et soutenir la fête libre, la free, la vraie. Mais avant de vous parler de ces manifestations, le Bonbon Nuit vous fait un petit historique du mouvement free.

Le courant free, c’est un peu le petit-fils des raves anglaises des années 90. Le mouvement est alors organisé en tribus, à l’image des hippies des 60’s, et les raveurs se rassemblent en communautés appelées soundsystems - en référence à leurs imposantes sonos. Cette vie faite de partage, de spiritualité, de danse et de défonce va être considérée par beaucoup comme un second summer of love.

La sono, colonne vertébrale du soundsystem, leur permet de « poser le son » là où bon leur semble. C’est l’élément indispensable à leur mode de vie nomade, jalonné de teufs sans fin. Un bien précieux donc, que toute la communauté va protéger des vols et autres saisies. Au sein de ces communautés, ont trouve tous azimuts différents activistes de la scène : Dj's, simple raveurs, penseurs ou encore dealeurs. Après s’être fait chasser d’Angleterre par la Dame de fer, les crews ont envahi l’Europe. Teufeurs mur son Mais à force de répression et d’excès en tout genre, le mouvement rave s’est peu à peu éteint. Les principaux soundsystems, découragés et pris dans des querelles intestines, se déchirent et jettent l’éponge les uns après les autres. Le mouvement s’est alors (encore) radicalisé avec l’apparition de courants plus extrêmes comme le gabber aux Pays-Bas. De nos jours, des irréductibles continuent à défendre cette culture. Ils organisent encore et toujours des teufs, maintenant appelées free, tekos ou teknival. Voilà pour l’historique. Pas encore morts, les soundsystems de toute la France se mobilisent en janvier pour promouvoir et soutenir la fête libre. Des rassemblements sont prévus dans presque toutes les grande villes de France. Les revendications des collectifs sont multiples : - augmentation du nombre de participants autorisés en teuf - restitutions du matériel saisi - arrêt des saisies - abrogation de la legislation d’exception sur les free-parties - la mise à disposition de lieux pour les teufs - une écoute et une attitude respectueuses des municipalités aux projets proposés - le respect du style="font-size: 13px;"> cadre légal par les forces de l’ordre toucher pas son Les manifestations, à l’origine prévues le samedi 10 janvier, sont reportées au 24 ou 30 janvier à cause des tragiques événements de la semaine. Je vous invite à regarder la liste des villes concernées sur l’événement Facebook pour trouver toutes les informations pratiques. On espère qu'ils seront entendus par les autorités. Rave On