Et s\'il n\'y avait plus de clubs pour danser ?

undefined 23 juillet 2018 undefined 17h42

Victor

À l'approche du début des vacances, des Parisiens qui fuient vers les côtes basques ou azuréennes (et qui se font naturellement insulter), de la crème solaire bon marché et des dancings en plein air, les pieds dans le sable et la ringardise bien assumée, demeure une question existentielle : les clubs parisiens vont-ils survivre à l'été ? 

Y survivrons-nous ? Quelles seraient les alternatives ? Où dépenserions-nous inutilement notre argent ? Les Dj's seraient-ils au chômage ? La santé mentale des Parisiens s'améliorerait-elle ? Alexandre Benalla frapperait-il encore sur les manifestants ? C'est la question dystopique de l'été.


Il n'y aurait plus que des soirées appart' avec du son très fort 


Et finalement, ça serait cool. Les grands immeubles haussmanniens ne seraient plus que des grands dancefloors immenses, avec une scène par appartement. Et des frigos toujours remplis de bière pour boire sur le dos des autres. Par contre, RIP les voisins qui n'aiment pas trop la fête. 




Les jeunes seraient un peu moins pauvres et pourraient offrir des fleurs à leurs mamans

Parce que sérieux, tout coûte cher à l'intérieur des clubs. Et pourtant on se sent obligé de payer un verre à 10 boules, voire plus, de faire semblant d'être content de le boire et de se rendre compte qu'il n'a eu aucun effet sur son ivresse. Honteux. 


On aurait enfin des choses à raconter le lundi matin au lieu de dormir sur son bureau 

Tous les lundis, le même rituel : personne ne se parle, rien ne se passe. Ça raconte vaguement les quelques péripéties survenues le week-end, puis ça met son casque sur la tête et ça s'enferme dans sa dépression. Grâce à la fin des clubs parisiens, vous pourrez découvrir que votre collègue de bureau est originaire de Tours et qu'elle est venue tenter sa chance à Paris sur un coup de tête. Génial ! 


On verrait des Dj's parisiens plus ou moins connus mendier dans le métro

Eh oui, Pôle Emploi risque d'être submergé par des demandes de gens en after, les traits marqués, les cernes profondes et l'odeur de bière encore bien présente dans la bouche. Que vous verrez ensuite dans le métro puisque personne n'aura d'emploi pour eux. Ces gens-là ne savent rien faire d'autre que de dépenser des fortunes en disques et en drogues, de toute façon. 


La drogue ne serait-elle plus qu'un vieux démon ?

Eh non ! Il y aura toujours des gens qui bossent dans la restauration ou des traders qui reniflent une petite traçounette au réveil. Il y aura aussi toujours des gens dépressifs et malades. Bref, la drogue ne disparaitra jamais. Elle serait peut-être même encore plus violente. 


Les gens danseraient toujours aussi mal

Si c'est un besoin universel que de bouger son corps en rythme, ce talent n'est vraiment pas partagé par tout le monde, loin de là. Le fait que les clubs n'existent plus n'améliorerait pas du tout ça, loin de là.