Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, annonce aujourd’hui que le 21 mars sera désormais la journée de sensibilisation nationale contre le racisme dans les universités.
Des étudiants moqués, menacés et harcelés pour leur origine ou couleur de peau, il y en a beaucoup dans le paysage scolaire français. En avril, des étudiants en sociologie à l’Université de Lorraine tenaient des propos racistes et désobligeants à l’intention de plusieurs de leurs camarades noirs via un groupe privée sur Messenger. Pour contrer la succession d’incidents de ce type survenus dans différentes facs ces derniers mois, le gouvernement a décidé d’agir.
En ouverture de la réunion des référents racisme et antisémitisme des établissements du supérieur, j'ai annoncé une journée nationale dans les universités le 21 mars dotée d’une enveloppe de 2M€ ainsi que de nouvelles sanctions pédagogiques contre les auteurs de discriminations. pic.twitter.com/Ucw0ldsVLZ
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) 6 juin 2019
Pour mettre en place la journée nationale du 21 mars, une enveloppe de 2 millions d’euros sera effective dès 2020 pour financer les évènements associatifs, et les établissements qui alimenteront la sensibilisation.
Des sanctions pédagogiques nouvelles
Un décret sera bientôt rendu obligatoire dans tous les établissements d’enseignement supérieur. En cas d’actions, propos, gestes antisémites et racistes, l’étudiant en question devra « visiter des lieux de mémoire », ou « consacrer du temps à une association de lutte contre les discriminations », précise le ministère de l’Enseignement supérieur.