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Ce village perché sur une falaise à 30 minutes de Nice est l'un des plus spectaculaires

undefined undefined 5 août 2025 undefined 19h00

Antoine Lebrun

Peillon, c’est un peu comme si le temps s’était arrêté. Accroché à sa falaise, entouré d’oliviers, ce village médiéval classé est un havre de tranquillité pour celles et ceux qui rêvent d’un bol d’air loin de la frénésie niçoise. Ici, pas de boutiques tape-à-l'œil ni de hordes de touristes : juste quelques ruelles fleuries, des escaliers en pierre (les fameuses calades), des passages voûtés et une ambiance hors du temps. Le genre de balade qu’on savoure lentement, le nez au vent et les yeux en l’air, pour ne rien louper des détails d’une architecture précieusement conservée.

Une immersion médiévale qui se mérite (un peu)

Pas de voiture dans Peillon, et c’est tant mieux. Le charme opère dès que l’on abandonne son véhicule pour attaquer l’ascension du village. Munissez-vous de bonnes chaussures, d’un peu de souffle, et laissez-vous porter par la beauté du lieu. Une fois au sommet, la récompense est grandiose : une vue panoramique sur la vallée du Paillon de l’Escarène et les montagnes environnantes. Une scène digne d’un tableau, surtout au coucher du soleil.

Un patrimoine qui se visite comme un musée à ciel ouvert

Peillon n’est pas seulement beau, il a aussi du vécu. Ses racines plongent dans l’histoire mouvementée des Alpes-Maritimes, de l’époque des remparts défensifs aux passages successifs sous domination savoyarde, française, puis sarde. Les maisons en pierre, regroupées comme un rempart autour de l’ancien château, rappellent les temps où l’on bâtissait pour se protéger. Et les noms anciens du village – Guauceranus de Pellom, Castro de Peliom, Villa Pellono – sonnent comme des titres de chapitres d’un roman historique.

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Chaque recoin de Peillon réserve une pépite. En entrant par la place Arnulf, sa fontaine de 1800 et ses platanes centenaires donnent le ton. L’église Saint-Sauveur, bâtie sur l’ancien donjon, surprend par ses œuvres religieuses datant du XVIIe siècle. Quant à la chapelle des Pénitents-Blancs, elle abrite des fresques exceptionnelles signées Jean Canavesio, retraçant la Passion du Christ. Un véritable trésor artistique niché dans un écrin de pierre.