Un tabou enfin levé : les parents ont tous un enfant préféré

undefined 9 octobre 2020 undefined 16h30

La Rédac'

Si vous aussi vous avez toujours eu l'impression d'être lésé par rapport au reste de votre fratrie ou que l'un de vos parents vous aime moins que votre frangin, sachez que c'est probablement vrai. C'est la science qui le dit. Mais ne vous inquiétez pas, on vous explique pourquoi.

Selon la sociologue américaine Katherine Conger, la plupart des parents auraient un enfant "préféré". Son étude, menée sur 384 familles pendant près de 3 ans, montre que 74% des mères et 70% des pères font effectivement du favoritisme sans même s'en rendre compte.


L'aîné serait le préféré

D'après l'étude, c'est l'aîné qui semble être le plus favorisé. Cela pourrait s'expliquer par le détachement qu'il a subi à la naissance des autres enfants et la soif de reconnaissance qui en résulte. Son envie de faire ce qu'on attend de lui, de satisfaire ses parents et leurs envies, en font un enfant généralement plus sage et responsable. Le petit dernier étant, par ailleurs, souvent le plus gâté, le premier a paradoxalement l'impression d'être régulièrement lésé.


Les parents favorisent les enfants qui leur ressemblent

Une autre donnée de l'étude révèle que le parent aurait tendance à adopter un traitement préférentiel avec l'enfant qui lui ressemble le plus physiquement ou mentalement. L'existence "d'atômes crochu" fait que les parents des humains – comme des autres animaux – développent davantage d'affinités avec des personnes dans lesquelles ils se retrouvent.


Parents, ne culpabilisez pas ! 

Par contre, il est inutile de culpabiliser, car quoi que vous fassiez, « chaque enfant a l'impression que son frère ou sa sœur s'en sort toujours mieux. En effet, qu'importe sur qui vous vous concentrez dans la fratrie, le cadet ou l'aîné pensera toujours qu'il n'est pas le préféré », nous explique la chercheuse. 


La vie c'est finalement comme ça, des gens qu'on aime bien, d'autres qu'on aime moins, et la famille n'y fait pas exception. À prendre avec philosophie, les bonbons !