Le projet de nouveau franchissement de la Loire a été relancé en fin de semaine dernière par le président de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau.
Le projet avait alimenté les débats pendant la compagne des régionales en 2015, il vient d'être relancé, car l'État a accepté de financer une étude avec la région Pays de la Loire autour d'un nouveau franchissement de la Loire. Le jeudi 21 septembre se tenait le premier Comité de pilotage, rassemblant notamment Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole et les représentants du conseil départemental de Loire-Atlantique. Selon Bruno Retailleau, président de la région : « Cette étude va confronter l'ensemble des solutions pour mieux connecter les Pays de la Loire avec les autres régions, françaises et européennes, notamment en désengorgeant le pont de Cheviré. Au fil des ans, ce pont est en effet devenu une muraille, qui bloque le trafic entre le sud et le nord de la Loire, ce qui pénalise gravement nos échanges économiques ».
Amélioration de l'existant ou construction d'un nouveau pont ?
Plusieurs options se dessinent et seront donc explorées par cette nouvelle étude : l'installation d'un tunnel à l'ouest de l'Île de Nantes, l'élargissement du pont Anne de Bretagne, le doublement du pont de Cheviré ou bien la construction d'un nouveau pont... Bruno Retailleau rappelle également que 90% du trafic sur le pont de Cheviré concerne des trajets domicile-travail, alors que le pont avait au départ vocation à favoriser les échanges commerciaux. Objectif : avoir trouvé, dans un an, une solution « pragmatique et efficace ».