Les 4 solutions des chercheurs pour nourrir l’humanité en 2050

undefined 7 février 2019 undefined 16h55

La Rédac'

Parce que oui, préserver l’environnement et nourrir l’humanité, c’est possible ! Mais pour y parvenir, il va falloir renoncer à certaines habitudes…

Lundi 4 février, des chercheurs de plusieurs universités ont publié une étude dans laquelle ils proposent 4 solutions simples pour lutter contre l’insécurité alimentaire, le gaspillage et la surconsommation de viande. Oui, tout ça.


1. Consommer moins de viande

Sans grande surprise, les chercheurs recommandent de réduire significativement notre consommation de viande. Et pour cause, cette dernière est passé de 23 kg par personne et par an en 1961 à 43 kg en 2013, soit presque le double ! Un repas idéal suppose donc une consommation moyenne de 14 g de viande rouge ou 30 g de volaille soit 10 fois mois qu’un steak de taille classique… Vous voilà prévenus.


2. Diminuer l’élevage

Moins de viande veut aussi dire moins d’élevage ! Les auteurs de l’étude incitent les éleveurs à privilégier la production de lait, de poulet et de poisson au détriment du bœuf et du porc. Nous, on vous conseille tout simplement de ne plus manger de viande ! Il faut entre 3 et 8 kg de céréales pour produire 1 kg de viande, si bien qu’en Europe et aux États-Unis, 85% des céréales cultivées servent à l’alimentation animale ! Un chiffre qui fait froid dans le dos quand on sait que sur cette même surface, on peut produire 4 fois plus de nourriture végétale que de viande. À méditer.


3. Produire différemment

« D’ici 2050, la population mondiale urbaine aura doublé par rapport à l’an 2000 et prendra trois fois plus de place », expliquent les chercheurs. Les responsables politiques doivent donc penser de manière différente l’organisation des villes et des régions rurales afin d’assurer correctement la production et de diminuer le gaspillage alimentaire. Pour faire face à l’augmentation de la demande de nourriture en zone urbaine, le gouvernement chinois paie depuis 2009 les citoyens qui migrent dans les villes pour détruire leurs maisons et les transformer en espaces de culture. De cette façon, 1 million d’hectares supplémentaires devraient être de nouveau exploitables d’ici 2030.


4. Stopper l’utilisation des pesticides

En novembre 2017, une étude expliquait qu’il est complément possible de nourrir l’humanité en 2050 avec une agriculture 100% biologique, à condition bien sûr, de lutter contre le gaspillage alimentaire et de réduire notre consommation de produits d’origine animale. Au lieu d’utiliser des pesticides (dangereux pour notre santé et pour la planète), les chercheurs conseillent donc d’améliorer nos pratiques agricoles, notamment en matière de sélection des variétés de plante et des techniques d’irrigation.