Quand elle ne chamboule pas les hôpitaux, la Covid-19 s’occupe de nos relations sexuelles. En effet, alors que l’on aurait pu penser que l’ère post-confinement et la montée des applications de rencontres provoquerait une explosion des ébats sexuels, le constat est tout autre.
Une santé mentale marquée par la crise sanitaire
Une étude menée en juillet dernier par le fabricant de sextoys Lelo a recensé une baisse des pratiques sexuelles depuis l’arrivée de la pandémie. Sur les 4 000 personnes interrogées sur leur vie sexuelle après la crise sanitaire, près de la moitié (45 %) a déclaré avoir moins ou pas fait du tout l’amour entre le début de l’année 2021 et la mi-2022.
Jemma Joel, spécialiste en relations sexuelles, explique cette baisse de rapports sexuels au magazine Stylist et estime qu’il y a une bonne raison. « La pandémie a provoqué un stress et une anxiété permanents chez de nombreuses personnes (...) Les gens ont encore du mal à s'en sortir », explique-t-elle. La moitié des participants de l’étude ont d'ailleurs évoqué la santé mentale pour expliquer la baisse de leur libido.
Mais comment sortir de nos angoisses liées à la pandémie ? Selon l’experte, « faire l'amour peut réduire notre niveau de stress et nous faire sentir bien ». Se remettre en selle pourrait donc améliorer une santé mentale fragilisée…
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— LELO (@lelo_official) July 14, 2022