Depuis quelques semaines nous vivons tous un confinement plus au moins difficile à vivre. Tout à commencé avec ma voisine d’en face où nous nous sommes un jour dis bonjour ! BOUM gros coup de cœur (mince il a fallu attendre un virus mondial pour enfin discuter ensemble ! Du bonheur dans le malheur finalement !) Nous faisons connaissance , nous sommes différentes et pourtant si semblables. Incroyable ! Et un de nos points commun : nos grandes gu..bouches ! Mon dieu ce qu’on peux parler fort ! C’est la que notre Bastien nous surnomme les poissonnières de la rue : on réveille tout le monde, et tout le monde nous entend débattre à nos balcons respectifs !
Quelques jours après le début du confinement pour rigoler , notre trio se forme et se solidifie ! Monsieur nous dit en plaisantant « les deux poissonnières si vous voulez je vous fait une poulie entre vos balcons ! » Ni une ni deux nous voilà avec une poulie et un mignon panier qui se balade entre son balcon et le mien , pour se passer du pain (et l’apéro évidemment).
La rue Jean-Jacques Rousseau en couleurs
Le confinement nous semble triste, et étant toutes les deux créatrices nous décidons de tirer un peu de couleur dans la rue ! Voici nos premières guirlandes : une, puis deux, puis trois, ... Très rapidement, nos voisins commencent à se joindre à nous ! Aujourd’hui la rue Jean Jacques Rousseau est rempli de couleurs ! Il y a énormément de guirlandes, pour une histoire qui a débuté avec un simple bonjour, pour enchaîner sur un gros coup de cœur et à ce jour il y a énormément de guirlandes et fanions qui viennent colorer notre rue !
Clémence, Bruna et Bastien, les trois nantais à l'initiative de ce projet - photo : Simon Grumal