Florian Le Teuff, adjoint à la maire de Nantes et délégué aux enjeux bretons a organisé de nombreuses réunions à l’Hôtel de Ville, avec la présence des associations pour le développement de la langue bretonne, afin de convaincre l'université de l'enseigner (proposé dans le programme de Johanna Rolland pour les municipales en 2020).
Une langue à forte dynamique
Nantes Université a fini par être convaincue : "Nous ne travaillons pas sous contrainte. Ce collectif que nous avons rencontré à deux reprises nous a fourni des éléments démontrant qu’il y a une dynamique nouvelle d’un intérêt croissant pour l’apprentissage de cette langue", affirme Arnaud Guével, vice-président Formation et éducation ouverte à Nantes Université, à la journaliste de France 3 Pays de la Loire
Le pouvoir de la langue
Une étude sociolinguistique pilotée par la région Bretagne en 2018 auprès de l’institut TMO a démontré que 73 % des personnes sondées souhaitent que le breton soit enseigné à l'école (étude menée en bretagne historique dont Nantes). La ville de Nantes a décidé de jouer le jeu et de doubler le nombre d’écoles publiques qui proposent une filière bilingue français-breton (ce qui ferait 6 en tout). Il faudra alors former les futurs enseignants.
18 ans d’absence
Selon Arnaud Guével, de Nantes université, c'est principalement le manque d’étudiants à vouloir apprendre le breton qui a poussé cette classe à fermer de nombreuses années. L'université entame alors une phase d'expérimentation dès le mois de février et envisage de maintenir le cours en septembre pour lui laisser le temps d'attirer son public. Depuis le mois de février 2022 sur le campus, des cours du soir d'1h30 par semaine sont ouverts à tous, et pas seulement aux étudiants ! Alors, vous qui vous disiez "j'aurais bien appris le breton", c'est maintenant !
KENAVO !
Source : France 3 Pays de la Loire