Sorties ciné : 5 films à voir cette semaine (21-27 juin)

undefined 21 juin 2017 undefined 14h30

La Rédac'

Tous les mercredis, il se passe un truc spécial dans la vie des cinéphiles. Oui, vous. A la tombée du jour, ils sortent du trou obscur et maculé de popcorn qui leur sert d'habitat pour s'exposer à la lumière des lampadaires et se diriger clopin-clopant vers le cinéma le plus proche. Comme on vous aime bien, amis cinéphiles - aussi chelou soyez-vous -, on détaille pour vous dans les lignes qui suivent les films qui sortent cette semaine, enfin du moins ceux qui ont retenu notre intérêt.


Apparemment c'est la semaine du cinéma français discount. Je m'explique : Kemar, Natoo et Ludovik sortent un film avec plein d'autres potes Youtubeurs, ça a l'air débile à souhait, ça s'appelle Le Manoir. Dans le même délire, Eric et Quentin du Petit Journal sortent aussi leur film, et mon Dieu ça a l'air ultra naze. Le truc s'appelle Bad Buzz, bravo les gars. Ne changeons pas une équipe qui ne gagne pas, l'ancien Robin des Bois Maurice Barthélémy nous propose Les Ex, avec dedans son pote Jean-Paul Rouve, ça a l'air bidon mais au moins ça ressemble à peu près à du cinéma. Enfin, Laurent Lafitte se débat dans K.O, une sombre histoire d'embrouille psychologique. Les uns dans les autres, c'est pas bien glorieux tout ça. Voyons plus bas ce qu'il y a de bien. 


Baywatch - Alerte à Malibu
, de Seth Gordon

« Comment ose-t-il ! » vous dites-vous, et je me le demande aussi. C'est vrai quoi, adapter la série culte des 90's, déjà bien bien pourrie, en film, ça ne peut que tourner au désastre. Sauf que désolé mais j'ai beau regarder les différentes bandes-annonces vingt fois, à chaque fois je me marre. Je ne sais pas si ça tient à la tête de benêt de Zac Efron, au charisme incroyable de Dwayne Johnson ou aux yeux bleu océan d'Alexandra Daddario, mais j'ai trop envie d'aller poser mon cerveau à l'entrée de la salle et de kiffer. Je me trompe sûrement, cela dit.


Le Grand Méchant Renard et autres contes
, de Benjamin Renner et Patrick Imbert

Les créateurs d'Ernest et Célestine reviennent en grande forme avec une galerie de personnages-animaux tous plus drôles et mignons les uns que les autres. Un renard mère poule malgré lui, un lapin qui fait la cigogne et un canard qui veut remplacer le père Noël, le tout animé par un trait subtil et délicieusement régressif, on se régale du début à la fin dans ce dessin animé franchouillard et hilarant. Voilà, ça c'est la France bordel ! 


Ava
, de Léa Mysius

Une adolescente de 13 ans et sa mère sont en vacances au bord de l'océan. Atteinte d'une maladie qui la rend aveugle petit à petit, Ava décide malgré tout qu'elle a droit de regarder le bonheur dans les yeux. Vous avez kiffé la formule ou pas ? Les vacances, l'adolescence, le drame en sourdine et l'insouciance, toutes les conditions sont réunies pour fournir un premier film beau et émouvant, mais surtout réussi. Réjouissant.


It Comes At Night
, de Trey Edward Shults

Perso l'horreur c'est vraiment pas mon truc, mais ce film semble assez particulier, à la croisée des genres. On a l'impression d'un mix entre film catastrophe, SF et épouvante, avec un soupçon de romantisme, si si. Tout ça, plus le fait que le rôle principal soit tenu par Joel Edgerton (découvert dans l'excellent Loving de Jeff Nichols), me pousse à vous pousser à tenter l'aventure. Perso comme je suis une flipette, je n'irai pas, vous me direz.


Des Plans sur la comète
, de Guilhem Amesland

Hop allez soyons fous ! J'assume complètement mon admiration incoercible et aveugle pour Vincent Macaigne, dont la bizarrerie à la limite de l'absurde n'a d'égal qu'une certaine forme de fragilité artistique. Oui cette phrase n'a presque aucun sens, et alors ? Le film qui nous occupe s'inscrit à merveille dans cette dynamique, et par là même dans la lignée de ses précédents forfaits, à la portée poétique indéniable. Dernier argument, et cette fois c'en est un vrai : Hafsia Herzi, que j'aime d'un amour chaste et profond. Beaucoup d'amour donc.