Tout commence par des arriérés de loyer qui s’élèvent à environ 50 000 €, un trou dans la trésorerie creusé à la suite du Covid et d’une reprise des concerts en dents de scie. Jusque-là, l’équipe comptait sur des subventions promises par la Métropole et d'autres collectivités pour sortir la tête de l’eau. Mais les délais ont traîné, les factures se sont accumulées et la justice a fini par trancher. Fin avril, la Cour d’Appel de Montpellier a refusé d’accorder un délai supplémentaire pour solder la dette… Résultat : une procédure d’expulsion engagée par le propriétaire, un coup dur pour Fifi, le gérant.
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Malgré les murs qui tremblent, Fifi garde la rage de continuer. Il souhaite faire un pourvoi en cassation et met tout en œuvre pour débloquer rapidement les subventions. Car le Secret Place c’est un lieu de vie, un repaire pour les amateurs de rock, de punk, de métal, un point d’ancrage pour la culture underground à Montpellier qui mérite de vivre. Depuis 1996, elle a vu défiler des dizaines de groupes, de générations, de pogos mémorables.
Une accumulation de galères
Aujourd’hui, l’équipe de la Secret Place et l’asso TAF lancent un appel : que tous ceux qui aiment ce lieu, l’ont fréquenté, vibré, sué, chanté dans sa fosse se mobilisent. Parce qu’on ne peut pas laisser mourir un tel endroit dans l’indifférence.
Source : Midi Libre