Non, non, NON, le zoo de Montpellier ne tombera pas en ruine ! Si ses visiteur·euse·s le trouvent quelque peu décrépit, Michaël Delafosse, le maire, n’a pas dit son dernier mot et porte un projet de réaménagement ambitieux pour le parc de Lunaret. Pour le mener à bien, une nouvelle directrice du zoo a été nommée, au profil idéal : Marine Baconnais, habituée de ce genre de complexes, ancienne auxiliaire vétérinaire à la SPA et membre de la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
En faire un « poumon vert au nord de la ville »
Le zoo ne sera plus "seul" : la commune veut créer un « Grand parc de Lunaret », regroupant l’actuel parc animalier, la réserve du Lez, le parc Méric, la base de Lavalette et le bois de Montmaur. Pour les relier, des cheminements sur près de 172 hectares, afin d’en faire « un poumon vert incroyable, au nord de la ville » et de « revaloriser la biodiversité de cet endroit », selon les mots de Michaël Delafosse.
En 2024, il devrait donc être possible d’accéder au zoo via le bois de Montmaur, et en 2025, la ligne 5 du tramway permettra de le desservir (stations CNRS-Lunaret, Plan des Quatre seigneurs-Bois de Montmaur et Agropolis).
Faire de #Montpellier une ville-parc, avec l’arrivée du tram 5 à Montmaur, l’équipe W8 va conduire le projet du « grand Lunaret », en lien avec le zoo. Ainsi la ligne 5 est la ligne qui relie les parcs : agri-parc des bouisses, Montcalm, jardin des plantes, Clemenceau, Bagatelle https://t.co/mJyD8hQ4RX
— Michaël Delafosse (@MDelafosse) February 18, 2023
Quid du bien-être animal ?
Étonnamment, la zone du parc sera agrandie, mais le périmètre du zoo sera, lui, légèrement réduit : de quoi s’inquiéter pour le bien-être des animaux qui s’y trouveront, lesquels nécessitent confort et espace. De nouveaux pensionnaires seront accueillis, mais en prenant en compte « le respect du bien-être animal » : ceux qui ne supportent pas le climat méditerranéen ne seront pas accueillis, pour éviter tout danger pour les espèces à protéger. La Ville précise que les enclos seront « retravaillés », et que les animaux qui le peuvent seront amenés à cohabiter (les lions, par exemple, resteront seuls).
Alors, curieux·se·s de voir le résultat ?