L’été bat son plein dans l’Hérault, les plages sont bondées, les soirées s’enchaînent, mais pour certains établissements, le rideau est tiré – et pas que symboliquement. Ce mercredi 16 juillet, le préfet François-Xavier Lauch, accompagné de son acolyte de Béziers, Jacques Lucbéreilh, a sifflé la fin de la récré pour huit commerces de Montpellier, Agde, Valras-Plage et Villeneuve-les-Béziers. En ligne de mire : des pratiques illégales en série et une tolérance zéro côté autorités selon les informations de Métropolitain.
À Montpellier, la palme revient au VIIP Club, boîte de nuit bien connue de l’avenue de Palavas, contrainte de couper les platines pendant trois mois. En cause : une petite caverne d’Ali Baba version proto, avec bonbonnes de protoxyde d’azote à gogo. Moins festif, mais tout aussi illégal, l’épicerie WM Shop devra baisser le rideau quinze jours pour avoir joué avec les limites : alcool en vitrine et en vente après 22h, cigarettes électroniques dans les rayons et incitation à fumer dans l’espace public. Et que dire de l’épicerie And Cie, route de Mende, qui, elle, écope de 45 jours pour détention de tabac frauduleux en vue de la revente. Oui, tout ça pour quelques clopes pas très catholiques.
Des fermetures à gogo dans l'Hérault
Plus au sud, le Grand Café de Villeneuve-les-Béziers devra mettre son service en pause durant un mois pour avoir gardé en réserve de l’alcool et du tabac de provenance douteuse. Même ambiance à Valras-Plage, où l’épicerie L’Alim se fait épingler pour travail dissimulé – 15 jours de fermeture pour rappeler que les règles du jeu ne changent pas en bord de mer.
À Agde, même les pieds dans le sable n’empêchent pas la loi de mordre. Le Sun 7 Beach devra fermer boutique pendant sept jours pour troubles à l’ordre public, tandis que le Ô Loundge Naturiste, situé dans le quartier libertin du Cap, se voit infliger la même sanction pour non-respect des horaires d’ouverture. Enfin, l’épicerie Midnight Express porte bien mal son nom : trois mois de fermeture pour vente hors cadre d’alcool et de proto.
Une salve de sanctions qui résonne comme un rappel : été ou pas, l’Hérault ne compte pas laisser passer les entorses à la réglementation. Et pour ceux qui pensaient que le préfet fermait les yeux pendant la saison touristique, il faudra visiblement revoir le scénario.
Source : Métropolitain
