On connaît déjà Montpellier pour ses transports en commun gratuits. Depuis le 1er juillet, on peut désormais y descendre où l’on veut… ou presque. TaM, la régie de transport de la métropole, lance le service de descente à la demande sur toutes ses lignes de bus (hors navette gare Sud de France), tous les soirs de 21h à 2h du matin. Le principe est simple : si vous vous sentez plus à l’aise à l’idée de descendre entre deux arrêts officiels, il suffit de le signaler à la conductrice ou au conducteur au moins un arrêt avant. Tant que les conditions de sécurité sont réunies (zone éclairée, arrêt sur le trajet normal), c’est tout bon !
Pensé d’abord pour les publics les plus exposés : femmes, personnes âgées, ou tout simplement toute personne n’ayant pas envie de marcher seule la nuit, ce service vient donc répondre à un vrai besoin de liberté et de sécurité. “C’est un dispositif plus que nécessaire”, résume Michaël Delafosse, maire de Montpellier. Et surtout une nouvelle façon de dire qu’on a tous le droit de se déplacer sans peur.
Sécurité renforcée et appli connectée
Rien que sur le premier trimestre 2025, 76 opérations conjointes avec la police ont été menées, 4 500 PV dressés et plus de 400 interpellations réalisées sur le réseau. Autant dire que les équipes TaM sont sur le pont. Et ce n’est pas fini. Dès le 25 novembre, l’appli M’Ticket intégrera un bouton SOS. En cas d’agression ou de harcèlement, ce bouton permettra d’alerter discrètement le Centre de Commandement de la TaM. Géolocalisation, assistance par tchat ou appel vocal : la sécurité se fait aussi numérique. Plus près de chez soi, mieux accompagné·e, plus serein·e : on peut dire que les nuits montpelliéraines viennent de gagner en lumière.
