À Montpellier, les nuits d’été n’auront plus tout à fait la même saveur. Depuis le 18 juillet, la place de la Comédie et l’Esplanade Charles-de-Gaulle se parent d’un nouvel habit de lumière aussi élégant qu’étonnant, selon les informations de Métropolitain. Finies les nuits banales sous lampadaires anonymes : ici, l’éclairage devient spectacle. Chorégraphié par Vincent Thiesson, véritable "sculpteur de lumière", ce dispositif poétique redonne aux pierres historiques un éclat doré tout en domptant l’obscurité avec justesse. Pas de bling-bling, pas de surenchère visuelle. Juste ce qu’il faut de lumière pour sublimer le décor, comme un projecteur sur une star en pleine tirade.
Un show lumineux dès le coucher du soleil
Chaque week-end, dès le coucher du soleil, les façades s’illuminent, les ombres dansent, l’ambiance change. L’intensité lumineuse s’adapte même à la fréquentation : moins de monde, moins de lumière. Et dès qu’un flâneur ou un groupe de noctambules s’approche, les capteurs réveillent doucement les faisceaux. Résultat : une mise en scène vivante, presque sensible, qui fait de la ville un personnage à part entière.
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Au-delà de l’esthétique, c’est toute une philosophie environnementale qui éclaire cette initiative. Pas de gaspillage, pas de pollution lumineuse. Les faisceaux restent dirigés vers le sol, l’intensité baisse en cœur de nuit, et les économies d’énergie atteignent 66 %. Oui, 66 %. De quoi briller sans brûler la planète. Entre prouesse technique et poésie urbaine, Montpellier prouve qu’on peut faire rimer beauté, sobriété… et luminosité.
Source : Métropolitain
