Ciloa est la première au monde à réussir à transporter l’adiponectine, une hormone-clé du métabolisme, via les vésicules extracellulaires. Pour faire simple, ces vésicules sont comme des petits colis bio envoyés d’une cellule à l’autre. Et quand on maîtrise leur contenu, on peut leur faire livrer exactement ce que le corps a besoin, au bon endroit. C’est là que le projet “Diadème” entre en scène, une innovation maison qui pourrait bien bousculer le traitement des maladies métaboliques.
Le biomédicament APN-sEV développé par Ciloa permet de diffuser efficacement cette fameuse adiponectine dans l’organisme. Cette hormone, surnommée « l’ange gardien du métabolisme », joue un rôle crucial dans la régulation de la glycémie, de l’inflammation et du stress oxydatif. Bref, c’est un peu le couteau suisse des hormones, particulièrement utile chez les patients atteints de diabète de type 2 ou d’obésité.
Un potentiel thérapeutique colossal
Selon Robert Mamoun, directeur général de Ciloa, les premiers résultats sont bluffants : un vrai tournant pour 2 milliards de patients dans le monde. Le spectre d’action de l’adiponectine, boostée par la techno Ciloa, va bien au-delà du diabète. Maladies cardiovasculaires, rétinopathies, pathologies cutanées ou même certains cancers hormonaux pourraient aussi bénéficier de cette avancée.
Ciloa, spin-off du CNRS et de l’Université de Montpellier, s’impose comme un acteur de poids dans la médecine de demain. Une prouesse de bio-ingénierie made in Occitanie, qui montre que les plus belles révolutions ne sortent pas forcément de Silicon Valley, mais parfois… d’un labo montpelliérain.
Rendez-vous en 2027 pour la suite
Les essais cliniques sont prévus pour 2027, avec une ambition claire : changer la donne dans le traitement des maladies métaboliques. Et même si le chemin est encore long, cette annonce place Montpellier sur la carte mondiale des biotech innovantes. Une success story en devenir, avec des enjeux de santé publique colossaux.
Une chose est sûre : Ciloa a mis le doigt sur une pépite scientifique. Et si demain, soigner le diabète passait par de minuscules vésicules naturelles boostées à la science montpelliéraine ? Ce n’est plus un fantasme, c’est un cap.
Source : Métropolitain
