Job de rêve : devenez dresseur d’IA pour 300 000€ par an

undefined 3 avril 2023 undefined 11h51

Nicolas Cogoni

L’intelligence artificielle continue de bouleverser le monde de la technologie, mais cette fois-ci en créant de nouvelles professions. Parmi elles, celle de prompt engineer ou "dresseur d’IA". La mission principale est d’améliorer des modèles d’IA existants, principalement ceux créant du texte comme ChatGPT ou GPT-4, et de proposer des itérations ou des suites de propositions qui permettront aux utilisateurs de trouver exactement ce qu’ils cherchent. En gros, ces ingénieurs ont pour objectif de rendre les IA plus justes et pertinentes dans leurs réponses. Et devinez quoi ? Pas besoin d'un diplôme en sciences, en technologie, en ingénierie ou en mathématiques pour y arriver.


Des salaires attractifs

Les salaires peuvent considérablement varier en fonction de l’expérience et des compétences des candidats. En effet, vous pouvez espérer débuter autour des 45 500€ par an. Mais pour les "dresseurs" experts, les salaires peuvent grimper, allant de 200 000 à 300 000 livres par an (soit entre 227 800 et 341 700€). Après, tout dépend de votre pouvoir en négociation salariale. 

Par exemple, le laboratoire d’intelligence artificielle Anthropic offre entre 175 000 et 335 000 dollars par an pour ce poste, comme l’a révélé l’agence américaine Bloomberg. Les candidatures sont ouvertes à tous, sans devoir justifier d’un quelconque diplôme dans le domaine.


Un métier d’avenir incertain ?

Malgré l’engouement autour de ce nouveau job, certains experts estiment qu'il ne serait pas viable à long terme. Les outils de génération de texte connaissant des progrès fulgurants, ils pourraient finir par rendre cette fonction complètement obsolète. Mais pour le moment, les "dresseurs d’IA" restent très demandés dans le domaine de la tech. 

« Je soupçonne fortement que la "prompt ingénierie" ne sera pas une activité importante sur le long terme et que "dresseur d’IA" n’est pas un métier d’avenir », assure Ethan Mollick, professeur de l’université de Pennsylvanie.