On devient plus perspicace
Souffrir est-il le passage obligé pour savoir ce que l’on vaut et ce que l’on veut ? L’étude Je ne serai plus jamais dans une relation pareille - les chercheurs étaient déterminés -, publiée dans le Journal of Personal Relationships, déclare que chaque rupture offre une nouvelle dose de lucidité. En effet, après avoir bien souffert à cause d’une séductrice compulsive, d’un maniaco-dépressif ou d’une perverse narcissique, on n'a pas envie de revivre la même expérience. On se veut alors plus prudent, plus sûr de soi. Et puis on finit par trouver celui ou celle qui ne mange pas la dernière part de pizza sans nous demander. La personne parfaite quoi.
@Madonna dans Shanghai Surprise
On se recentre sur soi. Me, Myself and I
Après avoir étudié un panel d’amoureux éconduits, les chercheurs Ty Tashiro et Patricia Frazier ont découvert que leurs cobayes avaient le désir de réinitialiser leur existence. Le besoin de se recentrer sur leurs rêves et leur travail. Eh oui, moins préoccupé par notre couple, on se recentre sur notre carrière et nos envies, à nous. Fini les « ON aime ce resto, ON a détesté ce film… ». Maintenant c’est : « J’aurai ce poste, cette augmentation et JE pourrai me payer ce voyage. »
On redevient indépendant
Plus besoin de personne. On redevient autonome, on fait ses courses solo, on prend la décision de partir à l’autre bout du monde sans l’accord de personne… En plus ? L’autonomie passe pour une marque de confiance en soi qui séduit. Peut-être que notre prochain crush sera taïwanais ? 
@La Vie rêvée de Walter Mitty
On mincit
Selon une étude de l’Université de Bâle, la vie à deux fait grossir. Elle fait même prendre, en moyenne, 2 kilos. Alors que vivre, manger et dormir à son rythme rend plus mince.
On est plus résistant
L’amour rend addict. Alors quand, du jour au lendemain, on a plus notre "drogue", notre corps ressent littéralement le manque. Mais une fois sevré, notre cerveau a enregistré sa capacité à surmonter l’addiction. De plus, selon une étude de l'Université de Saint-Louis, notre cerveau est équipé pour affronter des moments traumatisants et nous faire ensuite progresser. Alors tel un rescapé de la dope sauvé par les Narcotiques Anonymes, on fonce dans notre nouvelle vie, mieux armé que jamais. 
@Kill Bill
Et on ré-apprend à aimer faire des trucs seul
Qu’est-ce qui nous empêche d’aller seul au ciné, au resto ou au bowling ? Selon une étude intitulée Inhibé d’aller seul au bowling, faire des trucs sans personne nous rendrait plus heureux que faire des trucs à deux ! L’expérience consistait à interpeller 86 étudiants, passant seuls ou en groupe dans la rue, et à leur demander le plaisir qu’ils espéraient tirer de la visite d’une galerie puis celui qu’ils en avaient effectivement retiré. Résultat : ceux qui étaient seuls avaient sous-estimé leur plaisir, contrairement à ceux qui avaient effectué la visite avec un ami et en étaient ressortis déçus. On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Alors profitez-en pour faire ce qui vous plaît !
@ Le fabuleux destin Amélie Poulain
On se confie à nos vrais amis
Selon une étude de l'Université de l’Arizona sur des largués de 17 à 29 ans, ceux qui avaient su confier leur chagrin à leur entourage ont réussi à mieux se comprendre et s’aimer tels qu'ils sont. Donc n’hésitez pas à voir le plus souvent vos copains et vider votre sac. C’est important pour votre guérison, et on voit sur qui on peut compter !
Des études démontrent que le cœur surmonte un chagrin en trois mois environ. Bullshit, j’en connais qui ont dépassé le seuil depuis bien longtemps ! Mais on n'en ressort que meilleur et plus fort ! Et comme Shakespeare disait dans Roméo et Juliette : « Un peu de chagrin prouve beaucoup d'amour ; mais beaucoup de chagrin montre trop peu d'esprit. » Ou Patrick Sébastien : « Avoir un chagrin c’est conduire avec des essuie-glace quand il fait beau. »