Visa pour l\'image 2017 : tour d\'horizon des lauréats

undefined 15 septembre 2017 undefined 12h35

La Rédac'

Pour sa 29e édition, le festival de photojournalisme Visa pour l'image, à Perpignan, a eu droit à son lot de pépites. Des clichés magnifiques, qui retracent toutes l'actualité de ces douze derniers mois. La bataille de Mossoul a été d'ailleurs très largement couverte par l'évènement, avec pas moins de trois expositions consacrées à ce temps fort de notre Histoire. On vous présente les gagnants de l'édition 2017.


Avec les évènements tragiques qui ont rythmé cette année, la tâche à dû être bien difficile aux membres de jury pour désigner le prix Visa d'or news. Cette année, c'est le photoreporter belge Laurent Van der Stockt pour son reportage La Bataille de Mossoul, exposé au Couvent des Minimes (Perpignan), réalisé pour Le Monde et Getty Images, qui remporte le graal.

Voici une sélection des heureux élus, par catégories :


Visa d’or Paris Match news : Laurent Van der Stockt

Mossoul, Irak, le 29 juin 2017. L’armée, la police fédérale et les forces spéciales des services du contre-terrorisme irakien entament une nouvelle avancée conjuguée au centre de la vieille ville de Mossoul, dont fait partie le secteur de la mosquée Al-Nouri. Un commando des forces spéciales commence sa pénétration dans le territoire encore contrôlé par l’État islamique en direction de la mosquée Al Nouri. L’avance se fait de maison en maison, par les ouvertures déjà présentes, en ouvrant à la masse ou en plastiquant de nouvelles voies, avec l’aide des frappes aériennes de la coalition. La progression du commando à pied passe à hauteur du socle du minaret Al Hadba détruit par les membres du groupe État islamique. Des civils restés bloqués sortent de leurs maisons dans les décombres des bâtiments détruits par les bombardements. (© Laurent Van der Stockt pour Le Monde/Getty Images Reportage)


Visa d’or magazine : Daniel Berehulak

La souffrance de la petite Jimji (6 ans) qui hurle 'Papa !' avant les obsèques de Jimboy Bolasa (25 ans). Des traces de torture et des blessures par balles étaient visibles sur le corps, retrouvé sous un pont. Selon la police, c’était un dealer ; selon ses proches, il avait répondu à l’appel du président Duterte et voulait suivre une cure de désintoxication. Manille, 10 octobre 2016. (© Daniel Berehulak pour The New York Times)


Visa d’or de la presse quotidienne : Sami Kero pour le journal finlandais Helsingin Sanomat

© Sami Kero/Helsingin Sanomat


Visa d’or d’honneur du Figaro Magazine : Michael Nichols

À l’orphelinat des éléphants du David Sheldrick Wildlife Trust (DSWT). Parc national de Nairobi, Kenya, 2010. (© Michael Nichols/National Geographic Creative)


Visa d’or humanitaire du comité international de la Croix-Rouge : Angela Ponce Romero

Une jeune femme de Cayara apporte des fleurs pour honorer les morts. Ayacucho, Pérou, 2017. (© Angela Ponce Romero)


Visa d’or de l’information numérique France Info : Vlad Sokhin

Peia Kararaua (16 ans), dans un quartier inondé du village d’Aberao, îles Kiribati, l’un des pays les plus durement touchés par la montée du niveau des mers. (© Vlad Sokhin/Cosmos/Panos Pictures/laif)


Prix Canon de la femme photojournaliste : Catalina Martin-Chico

Ex-guérillera FARC avec son enfant né après l’accord de paix entre le mouvement armé et le gouvernement colombien en septembre 2016. Les ex-guérilleros restent dans les zones de transition jusqu’à la remise de leurs dernières armes. Campement de Guaviare, jungle colombienne. (© Catalina Martin-Chico/Cosmos)


Prix Photo - Fondation Yves Rocher : Fausto Podavini

Éthiopie du Sud, 2011, Omo Valley. Le long de la rive orientale de la rivière Omo, près du village de Karo, où les enfants jouent en sautant dans le sable. Le village de Karo est situé dans un passage naturel de la rivière Omo. Karos est une petite tribu dont la population est estimée entre 1 000 et 3 000 personnes et vit grâce à la pêche et à la culture rendue possible par les inondations de la rivière Omo. La vallée de l’Omo est l’un des endroits les plus importants pour sa biodiversité particulière malgré l’environnement désertique ou semi-désertique. (© Fausto Podavini)


Prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik : Rafael Yaghobzadeh

Des soldats de la Garde nationale ukrainienne assistent à un office religieux lors de l’Épiphanie orthodoxe dans une base militaire près de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine. 19 janvier 2016. (© Rafael Yaghobzadeh)


Prix Pierre & Alexandra Boulat : Romain Laurendeau

Alger, Algérie, 7 décembre 2016. (© Romain Laurendeau)


Prix Camille Lepage : Pierre Faure

Vingt ans d’antidépresseurs. (© Pierre Faure)


Prix Carmignac du photojournalisme : Lizzie Sadin

© Lizzie Sadin


Prix Ani - PixPalace Award : Jérémie Jung

Setomaa, un royaume sur le fil. Liisi Loiv, jeune fille seto posant avec son costume traditionnel. Chez les Setos, le costume traditionnel se porte aujourd’hui lors d’occasions spéciales uniquement. Liisi a brodé elle-même les motifs rouges de son costume: "Je suis fière d’être Seto, c’est là d’où je viens, où j’ai grandi". Dans le Setomaa, il existe deux types de costumes traditionnels chez les femmes. L’ancien et le nouveau. L’ancien (ici) est blanc et constitué de longues manches retroussées. Le nouveau costume est quant à lui coloré. Une femme mariée ne montre jamais ses cheveux alors qu’une jeune fille non mariée porte simplement un foulard ou une couronne. Les bijoux en argent portés indiquent la richesse de la famille : plus ils sont nombreux, plus la famille est riche (il est dit qu’une femme doit être entendue avant d’être vue). Une femme mariée portera une grande broche jusqu’à l’âge de 45 ou 50 ans. Elle la transmettra ensuite à sa fille en âge de se marier. Obinitsa, Estonie, 8 février 2015. (© Jérémie Jung/Signatures)


Getty Images Grants for editorial photography

"Je suis tellement silencieux le matin quand je me réveille, je ne veux pas la déranger, puis je me souviens qu’elle est partie." (© Barbara Peacock)