Un téléphérique pourrait bientôt relier l’aéroport de Marseille à la gare de Vitrolles

undefined 17 avril 2019 undefined 10h59

Antoine Lebrun

Si l’abandon du projet de téléphérique reliant le Vieux-Port à Notre-Dame de la Garde à fait des déçus (mais aussi beaucoup d’heureux), un nouveau projet fou est actuellement à l’étude. L’objectif : assurer une liaison aérienne entre la gare de Vitrolles et l’aéroport de Marseille. Un pont aérien qui pourrait voir le jour d’ici 2024.


Un projet de téléphérique peut en cacher un autre. Alors que l’idée d’un pont aérien entre le Vieux-Port et Notre-Dame de la Garde a été définitivement abandonné, c’est un nouveau projet qui commence à faire son trou sur la Canebière. Le concept : mettre en place un grand téléphérique reliant la gare de Vitrolles à l’aéroport de Marseille. Un projet « très crédible » selon Philippe Tabarot, chargé des transports au conseil régional PACA.

Pour l’heure, la ville offre deux options pour rallier l’aéroport : le bus au départ de la gare de Marseille Saint-Charles mais aussi le combo train + navette au depuis la gare TER de Vitrolles. Si le premier trajet cité est très prisé des usagers, mais les énormes bouchons de Marseille rallongent considérablement le temps de trajet initial. Au départ de Vitrolles, la navette ne met que 5 petites minutes mais souffre d’un manque de cadence à tel point qu’il est difficile d’en profiter en dehors des heures de pointes.

L’objectif principal d’un téléphérique est donc d’augmenter cette cadence et ainsi réduire considérablement le temps d’attente des passagers. D’après les premières informations de Marsactu, ce projet coûterait entre 25 et 35 millions d’euros en fonction des options retenues. Il faudrait alors 6 minutes pour rejoindre l’aéroport depuis la gare de Vitrolles avec même un stop pour les salariés du site. La cadence serait d’un trajet toutes les 6 minutes.

Et c'est pour quand ? « Du fait que Marseille ait été désignée ville hôte pour les Jeux olympiques de 2024, on peut penser que l’Etat va enfin mettre les moyens nécessaires pour aider ces grands projets d’infrastructure », explique Philippe Tabarot dans des propos relayés par 20Minutes. Alors, pour ou contre ?

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