L’Himalaya, visible à 200 km, une première depuis 30 ans

undefined 9 avril 2020 undefined 18h27

Cindy Chevaux

Voilà 30 ans qu’ils n’avaient pas vu les sommets de l’Himalaya, la plus haute montagne du monde. Le confinement a fait baisser le taux de pollution un peu partout dans le monde, notamment en Inde. Désormais, les Indiens peuvent admirer les hauts de l’Himalaya, un événement incroyable qu’ils se sont empressés de partager sur les réseaux sociaux.

« Un miracle de la nature » 

À Jalandhar, district qui se situe dans l’État du Penjab au nord de l’Inde, certains habitants affirment n’avoir jamais pu assister à un tel spectacle auparavant. Un lot de réconfort en cette période de pandémie qui touche le monde entier. Après s’être emparés de leur téléphone ou d’appareils photo, sur les réseaux, les Indiens ont partagé avec beaucoup d'espoir, leur joie et au travers de nombreux clichés.

Pour l’ancien joueur de cricket indien, Harbhanjan Singh, c’est un évènement unique. « Je n’aurais jamais pu imaginer que c’était possible. Une indication claire de l’impact que la pollution a fait à cause de nous à notre mère la Terre mère ». Cette période de confinement leur offre une chance, celle de pouvoir admirer la plus haute montagne au monde, pour une première ou une toute nouvelle fois.

Un habitant s’est aussi exprimé sur Twitter. Pour lui, cet évènement, « c’est un miracle ». Il a également pu ajouter qu’« il était temps que chacun médite sur la façon dont nous sommes en train d’altérer l’équilibre écologique de la nature à cause de la pollution ».

« Une amélioration significative de l'air» 

L’indice de qualité de l’air s’est amélioré de 33% pendant la période de confinement, d’après des observations d’India Today. Selon le quotidien, « La qualité de l’air a commencé à montrer des améliorations depuis le premier jour de l’isolement de 21 jours. L’Indice de qualité de l’air est tombé à 75 au cours des trois premiers jours du confinement. ».

L’Inde fait partie des pays les plus irrespirables du mondeL'OMS rapporte qu'en 2012, environ 1,5 million de personnes sont mortes à cause de la pollution atmosphérique en Inde.Transports en commun, voitures abondantes, tout a été diminué en cette période de couvre-feu et de confinement du pays. Un bon point qui permet de « respirer » et d'assister à une guérison de la nature.