Le DPE, nouvel arbitre de l’investissement locatif
Avec la loi Climat et Résilience, les logements mal classés au DPE (F et G dès 2028, E dès 2034) vont disparaître du marché locatif. Résultat : investir dans un bien énergivore, c’est prendre le risque de se retrouver avec un actif bloqué et coûteux à rénover. Selon Maslow.immo, près de 80 % des acheteurs placent désormais le DPE au même niveau que la rentabilité ou la fiscalité. Bref, un critère devenu incontournable pour sécuriser un investissement.

Saint-Laurent-du-Var, la ville numéro 1 en France
En tête du classement, Saint-Laurent-du-Var, aux portes de Nice, coche toutes les cases : projets urbains ambitieux, tramway en préparation, guichets d’accompagnement à la rénovation énergétique… Plus de 30 % des diagnostics effectués en 2025 affichent une étiquette A, preuve d’un parc immobilier déjà tourné vers l’avenir. Une croissance démographique solide (+1,1 % par an) complète le tableau, faisant de cette ville la référence nationale en matière d’investissement immobilier durable.

Istres et Vitrolles, les forces tranquilles de Provence
À la 2ᵉ place, Istres confirme son virage écologique avec rénovation des bâtiments publics, remplacement du fioul par des énergies renouvelables et montée en puissance du solaire. Une politique globale qui tire le marché immobilier vers le haut et rassure les investisseurs. Vitrolles, classée 4ᵉ, profite d’un dynamisme démographique constant (+0,7 % par an) et d’un parc immobilier en phase avec les nouvelles normes. Dans ces deux villes, la valeur des biens est portée par une double promesse : attractivité économique et conformité énergétique.

Les mauvais élèves : quand la tension cache la fragilité
À l’inverse, certaines communes très demandées, notamment en Île-de-France, peinent à suivre. Saint-Maur-des-Fossés, Malakoff ou encore Levallois-Perret affichent une forte tension locative mais un parc vétuste. Un paradoxe qui risque de fragiliser la rentabilité des biens dans ces zones, où les prix restent élevés mais où les passoires thermiques s’accumulent. Pour les investisseurs, ces marchés deviennent à haut risque, la performance énergétique étant désormais indissociable de la valeur d’un bien.
