À l'IHU de La Timone, l'équipe du Professeur Raoult mène son combat contre le coronavirus

undefined 21 mars 2020 undefined 13h14

Laura P

Tous les jours depuis mardi, c'est la queue devant le centre de dépistage du Professeur Raoult à l'IHU de La Timone. Une file d'attente qui s'est intensifiée ces dernières 48h. Les gens respectent les consignes de sécurité et gardent leurs distances et c'est d'ailleurs ce qui donne encore plus une impression d'une file interminable.
À ce jour, des heures et des heures d’attentes sont à prévoir pour se faire dépister, mais l'équipe du Professeur Raoult prend sa mission de dépistage très au sérieux et déclare à la Provence "on ne refuse personne". 
Ceci n'a rien d'un appel à dépistage mais plutôt une information concrète et relative aux possibilités qui s'offrent aux gens symptomatiques ou en contact avérés avec des personnes contaminées. 

Comment ça se passe ?  


À l’intérieur c’est très calme. Après que vos données personnelles soient récupérées, l’hôpital génère des étiquettes qui les résument comme pour n’importe quelle hospitalisation lambda.
Vous passez ensuite dans un premier sas d’isolement où l’on vous prend la température que vous allez noter vous-même sur le document que vous avez eu à remplir si vous avez des symptômes.


crédit photo : LP

Ensuite une ou un étudiant en 5eme année de médecine et bénévole récupère votre feuille de symptômes et vos étiquettes et vous attendez de voir un médecin.
Puis ça vient à vous et là on vous enfonce un coton tige dans des contrées inexplorées de votre nez. On va pas se mentir, ce n’est pas très agréable mais rien de réellement douloureux. Une fois cette étape peu sympatique passée, on vous renvoie chez vous avec des identifiants similaires à ceux qu’on peut vous donner lors d’une prise de sang. Verdict sous 24 à 48h.
Ensuite c'est à un autre étudiant bénévole et engagé de vous contacter pour connaître l'évolution de vos potentiels symptômes et de vous proposer un traitement à base de Plaquénil et d'Azithromycine dont le but est de diminuer considérablement votre charge virale, soit votre contagion. Libre à vous d'accepter ce traitement ou non en fonction de votre état.


crédit photo : LP