Confi… quoi?
Ce week-end, la préfecture de police a du multiplier ses effectifs pour faire respecter la mise en place de ce nouveau confinement national. Les CRS ont du investir notamment la plage du centre vielle - Les Catalans - afin de contrôler que les nombreux occupants y soient en règle. À l’heure où les restrictions sont moins importantes que jadis et les plages non-interdites, chacun propose son « excuse » pour accéder à la plage… et ça marche.

Du moment que vous êtes un jogger du quartier (périmètre d’un kilomètre oblige), sur place pour vous rendre au travail, pour vous faire une course ou assurer un rendez-vous primordial avec une attention en poche (toujours), c’est ok ! Seuls les adeptes du pique-nique statique se voient en difficultés de justifier leurs campements et repartent avec une prune en guise de dessert.
On fait les choses à moitié
Au-delà des plages qui attirent les croqueurs d’UV invétérés, les ruelles comme les grands axes ne semblent pas désemplir non plus. Marseille parle habituellement fort et elle semble à peine avoir baissé d’un ton. Si un rideau sur deux est baissé, les passants, eux, continuent de déambuler dans les rues désertées (uniquement) par leurs commerçants.
Une drôle de fatalité qui laisse à penser à un confinement « à moitié ». En effet, si le confinement du mois de mars rimait avec un arrêt complet des activités, celui du mois d’octobre rime davantage avec ralentissement cuisant pour certains et inexistant pour d’autres.
Après un été sans entrave, la fermeture des bars et des restaurants, le port du masque obligatoire de partout, puis le couvre-feu en plusieurs étapes et maintenant le re-confinement, les mesures se soustraient et s’ajoutent à elles-même à un rythme insoutenable.
Les français et en l'occurence les marseillais perdent le fil...
Dans ce doux chaos, chacun en va de sa propre méthode pour survivre financièrement et psychologiquement. Ce premier week-end de confinement n’en est que la vaste preuve.
