Le premier café de France est né... à Marseille !

undefined 28 août 2017 undefined 20h32

La Rédac'

Les Français consomment 6 kg de café par personne chaque année. C’est la seconde boisson la plus consommée juste derrière l’eau. Et malgré ce que l’on pourrait penser, le premier café public s’est bel et bien ouvert à Marseille et non pas à Paris !

Fini les clichés lorsqu’on parle des « terrasses de café parisiennes » ou des « petits cafés parisiens ». Certes ils sont bien mignons, mais le tout premier café a ouvert ses portes chez nous à Marseille ! Car sachez-le , entre Marseille et le café c’est une véritable histoire d’amour qui s’opère. Avec comme personnages principaux le grand port méditerranéen et sa chère denrée exotique.

La petite histoire

Le café surnommé aussi « vin d’Arabie » a été ramené de Turquie dans les lourdes valises des explorateurs pour s’arrêter en Italie au début du XVII ème siècle. Ces petites graines qui donnent lieu à cette boisson que l'on aime tant, a vite fait de charmer l’Angleterre, l’Allemagne et la France.



C’est en 1644 que le café arrive dans le port de Marseille sur un bateau venant d’Alexandrie. Des savants appartenant à la faculté d’Aix jettent leur dévolu sur cette petite boisson chaude au goût inimitable. A tel point, que sa consommation s’est vite répandue dans la cité phocéenne.

Et quelques années plus tard, en 1671 pour être précis, le premier café public ouvre ses portes.
Pascal Haroukian, un Arménien connu sous le nom de « Pascali » , devient alors le premier patron de café en France. Le petit établissement situé dans le quartier de « La loge » - devenu aujourd’hui celui de la Bourse entre le Vieux-Port et Belsunce - devient très vite populaire.

Pascali décide donc de vendre son petit café marseillais afin d’aller en ouvrir un à Paris, à la foire de Saint-Germain. Là-bas il ouvre une « boutique à caoua » - oui cette expression existe depuis 1762, ce n’est pas votre grand-mère qui l’a inventé - . C’est également à lui qu’on doit le nom « café » puisque c’est le premier à le nommer ainsi.

Texte : Mathilde Agnero