C'est officiel, l'addiction au selfie est considérée comme une maladie mentale

undefined 7 avril 2022 undefined 10h45

La Rédac'

Pendant que ce faux article amusait les foules, les chercheurs de la Notthingham Trent University en Angleterre et de la Thiagarajar School of Management en Inde ont retroussé leurs manches et ont mené une étude scientifique auprès de 400 personnes

Et ce n'est pas un hasard : l'Inde est le pays qui compte le plus d'utilisateurs de Facebook au monde et le plus de victimes d'accidents de selfies. Il y a été développée une échelle comportementale de la selfitis (Selfitis Behaviour Scale) qui aide à déterminer à quel point les sujets peuvent être affectés par ce besoin d'attention.

© Le selfie le plus badass du monde, réalisé par l'astronaute japonais Aki Hoshide en orbite pendant la mission Expedition 32

De 1 (pas du tout d'accord) à 5 (tout à fait d'accord), les personnes ont ainsi pu mesurer l'ampleur des dégâts en répondant à des affirmations telles que « partager mes selfies crée une compétition drôle avec mes amis et collègues » ou « je me sens plus populaire en partageant mes selfies sur les réseaux sociaux ».

A partir de ces informations et en établissant une liste de 20 symptômes (qui se rapprochent d'ailleurs de l'addiction au smartphone, soit dit en passant), les deux universités ont ainsi pu déterminer trois niveaux de selfitis. On vous laisse vous auto-évaluer : 

  • A risque : prendre des photos de soi au moins trois fois par jour (sans les poster sur les réseaux sociaux).
  • Sévère : prendre des photos de soi au moins trois fois par jour et les poster sur les réseaux sociaux.
  • Chronique : prendre des photos de soi tout au long de la journée et les poster sur les réseaux plus de six fois par jour.


Alors, un peu narcissique ou gravement en mal d'attention ?