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VIDÉO : des chocolats au lait de chienne distribués à Lyon pour la Saint-Valentin

undefined undefined 17 février 2025 undefined 09h00

Antoine Lebrun

Scène insolite en plein centre-ville de Lyon, juste devant l'Opéra : des passants intrigués goûtent des chocolats artisanaux, offerts par une mystérieuse startup baptisée « La Bonne Truffe ». Jusque-là, rien d’anormal. Sauf qu’après quelques bouchées, l’annonce tombe : ces friandises auraient été confectionnées avec… du lait de chienne. Dégoût, surprise, indignation – les réactions fusent. Mais derrière cette expérience gustative improbable, on retrouve un message percutant signé PETA : pourquoi trouve-t-on normal de consommer le lait d’une vache, mais impensable de boire celui d’un chien ?

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© Michael Augustin

Un canular signé par l'association PETA

Évidemment, tout cela n’était qu’un canular. Les chocolats distribués étaient 100 % végans, mais l’objectif de ce prank était clair : dénoncer l’hypocrisie de la consommation de produits laitiers d’origine animale. Car après tout, les humains sont les seuls à boire le lait d’une autre espèce et à continuer à le faire à l’âge adulte. « Pourquoi est-ce que boire du lait de vache serait moins répugnant que consommer du lait de chienne ? », interroge Natasha Garnier, porte-parole de PETA France. Une question qui dérange, et qui met en lumière la réalité de l’industrie laitière.

Des méthodes de production qui posent question

Dans son message militant, l’association rappelle que les vaches destinées à la production de lait sont inséminées artificiellement à répétition, leurs veaux leur étant arrachés peu après la naissance pour maximiser le rendement. Un cycle cruel qui se termine souvent à l’abattoir bien avant la fin de leur espérance de vie naturelle. Pourtant, ces animaux sont capables de ressentir des émotions, de nouer des liens et de jouer, tout comme nos compagnons à quatre pattes.

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© Michael Augustin

En août 2024, PETA avait déjà réalisé un canular similaire en installé un étal de (faux) chats morts sur les quais de Saône face au Palais de Justice. Il semblerait donc que Lyon soit une cible privilégiée des activistes de l'association.