Marianne Danse, le docu' made in Lyon sur la scène française à voir absolument

undefined 4 avril 2019 undefined 12h00

La Rédac'

On vous a souvent parlé de documentaires intéressants sur la scène électro autour du globe. Aujourd’hui, on s’intéresse de plus près à la France (pour une fois). Grâce à Tapage Nocturne, le milieu de la nuit et de la musique électronique a (enfin) un documentaire digne de ce nom.

 

Laurent Garnier, Manu Le Malin, Arty Farty (Nuits Sonores), Concrete, Possession, La Chinerie, La Machine du Moulin Rouge, Chez Emile Records, Camion Bazar, la Mairie de Lyon… et bien d’autres. Les plus grands acteurs d’aujourd’hui et de demain ont accepté de prendre la parole devant la caméra de Tapage Nocturne pour témoigner de la scène électronique française dans un documentaire vrai, simple et complet : Marianne Danse.

« Du bed producer à la SACEM, du danseur au programmateur de festival sans oublier le disquaire de quartier ; nous nous intéressons à tous les corps de métier ! » Le crew originaire de Lyon s’est intéressé à tous ceux qui s’efforcent au quotidien de faire évoluer et rayonner le paysage électro-culturel de l’Hexagone. Fort d’une expérience accumulée sur les scènes de Lyon depuis 2012, mais également dans plusieurs villes de France et d’Europe, c’est avec un regard déjà bien développé que le collectif s’est improvisé équipe de tournage et en a profité pour mettre bout à bout de façon logique et concise les divers témoignages.

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Si on ne peut pas qualifier Marianne Danse d’exhaustif – peut-on vraiment l’être ? –, on ne peut en tout cas pas lui enlever le titre de meilleure réalisation sur la scène actuelle. Les interviews, les images, le travail fourni à la réalisation ; et pourtant, ils ne souhaitent pas s’arrêter en si bon chemin.

Le crew lyonnais appelle donc à financer une partie de son projet via KissKissBankBank pour pouvoir aller encore plus loin dans ses recherches. Un premier palier de 30 000 euros les aiderait à bien finir ce qu’ils ont déjà commencé, mais si la somme récoltée va au-delà, ils comptent bien la réinvestir pour continuer à rencontrer les acteurs de la France électronique, « du petit club lillois de hardcore au gros festival house de Marseille ».

Si la nuit berce votre quotidien, que la fête et la musique électronique sont vos passions, on ne peut que vous conseiller d’investir dans ce projet. De loin l’un des plus méritants de cette année.