Avec un score record de 9,02/10, le Rhône s’impose comme le territoire le plus animé du pays. L’étude menée par Tarotoo ne laisse aucune place au doute : entre son énergie étudiante, son ADN culturel et son rythme urbain effréné, le département rayonne. Lyon en tête, la métropole façonne une scène nocturne dense, vivante et particulièrement accessible, ce qui explique largement ce couronnement.
Une densité de bars qui écrase la concurrence
Le Rhône affiche une concentration d’établissements festifs hors norme. Avec 20,96 bars pour 100 km² – près de cinq fois la médiane nationale – et plus d’une boîte de nuit par même surface, le département respire la fête. Casinos, comptoirs, clubs et spots où s’ambiancer à toute heure composent un écosystème nocturne généreux, où l’offre se renouvelle en permanence tout en restant variée et inclusive.
Des prix attractifs pour un département urbain
Sortir dans le Rhône reste abordable malgré son statut métropolitain. Une bière à 6,42 €, un verre de vin à 9,26 € ou encore un dîner pour deux autour de 64 € : les tarifs restent raisonnables pour une grande ville, ce qui participe à maintenir la fête accessible. Idem côté transport, où le ticket de métro à 2,05 € et un trajet taxi à 20,30 € pour 8 km se tiennent dans une fourchette cohérente.
Le département domine un top 10 où la France côtière règne habituellement. Derrière le Rhône viennent l'Hérault, le Val d'Oise, le Nord, le Finistère, le Morbihan, le Vaucluse, le Calvados, le Var et la Loire-Atlantique. L’étude souligne aussi la performance du Val-d’Oise, preuve que l’Île-de-France ne se résume pas à Paris… Paris qui, malgré ses 2 000 bars, ne termine qu’à la 16ᵉ place, plombée par ses prix vertigineux. De l'autre côté du classement, les départements les moins festifs de France sont l'Indre, la Nièvre et la Haute-Marne qui composent le podium de l'ennui nocturne.
