Mais où vont s’arrêter les violences contre la police et l’insécurité à Lyon ?

undefined 27 juillet 2022 undefined 08h19

Antoine Lebrun

Plus un jour ne passe sans que Lyon ne fasse la une de l’actualité pour des raisons désastreuses… La capitale des Gaules semble avoir attaqué un nouveau cycle de violences urbaines avec des agresseurs qui s’en prennent désormais directement aux forces de l’ordre. Un climat de poudrière qui ne laisse évidemment rien présager de bon quand on connaît la fragilité de la paix civile et la tension qui ne fait que grimper depuis quelques mois.

Si la ville de Lyon est hélas habituée à connaître des épisodes d’insécurité plus ou moins réguliers, cette nouvelle spirale négative a débuté dans la nuit du 14 juillet lorsque des policiers municipaux ont été pris à partie par « une foule de 250 personnes » rue de la République. Quatre jours plus tard, le 18 juillet, le journaliste Gérard Corneloup, 73 ans, est agressé dans le hall de son immeuble de Lyon 3e pour un vol de pochette. Plongé dans un coma artificiel, il succombe à ses blessures le mardi 26 juillet…

Au moins une agression par jour pendant une semaine

Le mardi 19 juillet, c’est un équipage de police qui a été la cible de tirs de mortiers à Villeurbanne après avoir démantelé un point de trafic de stupéfiants. Le lendemain, le 20 juillet, trois policiers en civil sont violemment pris à partie par une cinquantaine d’individus dans le quartier de la Guillotière après avoir assisté à un vol à l’arrachée. Une actualité qui a défrayé la chronique et est remontée jusqu’au plus haut sommet de l’État. Le lendemain encore, le 21 juillet, un policier de la brigade de sécurité publique est frappé par deux individus lors d’une interpellation à la suite d’un vol à l’arrachée en plein coeur du 2e vers 16h.

Le 22 juillet, deux policiers sont blessés par des jets de projectiles dans le quartier des Minguettes à Vénissieux alors qu’ils procédaient à un contrôle d’identité. Le 23 juillet, ce sont encore deux policiers qui sont agressés sur la place des Terreaux à coups de tesson de bouteille alors qu’ils tentaient de venir en aide à un homme qui s’était interposé pour défendre une femme harcelée. Et il ne s’agit là que des faits et agressions traités dans la presse, seulement la partie immergée de l’iceberg de la violence donc…