Selon une enquête menée par Adobe Express, Lyon est la ville où les salariés sont les moins heureux en 2025. À peine 51 % des Lyonnais déclarent exercer le métier de leurs rêves. Un chiffre qui fait grincer des dents dans une métropole pourtant dynamique, souvent saluée pour sa qualité de vie et son attractivité économique. Derrière elle, Strasbourg, Rennes et Marseille s’en sortent un peu mieux, tandis que Montpellier, à égalité avec Clermont-Ferrand, trône en tête du classement avec 61 % d’employés épanouis. Bordeaux, Nice et Lille complètent le podium du bonheur professionnel.
Changer de voie, un rêve souvent freiné
L’étude révèle que si beaucoup aspirent à plus d’épanouissement, peu osent franchir le pas. En cause, plusieurs freins : 30 % des sondés estiment que leur âge les empêche de se reconvertir, 20 % manquent de confiance et 17 % jugent ne pas avoir assez d’expérience. À cela s’ajoutent des inquiétudes financières et un flou total sur les démarches à entreprendre. Résultat : une grande partie des travailleurs reste bloquée dans une routine professionnelle qui ne les comble plus.
Derrière ces chiffres se cachent surtout des obstacles mentaux et économiques puissants. Peur du changement, sécurité financière, pression sociale… les raisons sont multiples et profondément ancrées. Le rêve d’un métier passion s’écrase souvent contre le mur de la réalité. Et à Lyon, où le rythme de travail est souvent intense, le désenchantement semble particulièrement fort.
Une enquête nationale sur le moral des travailleurs français
Réalisée par 3Gem pour Adobe Express, l’étude s’appuie sur un panel de 2 000 travailleurs français issus de 24 secteurs différents. Du droit à la santé, en passant par la finance, l’hôtellerie, la construction ou encore l’environnement, tous les métiers ont été passés au crible. Objectif : mieux comprendre les aspirations et les frustrations des Français au travail. Et visiblement, Lyon a encore quelques efforts à faire pour remonter le moral de ses troupes.