Lyon vient officiellement de décrocher la médaille d’or mondiale du débit Internet filaire. D’après le dernier classement de Speedtest, la capitale des Gaules surpasse des mastodontes comme Abu Dhabi, Pékin ou Los Angeles avec une vitesse moyenne de téléchargement à 347,52 Mbps. Une performance qui ferait presque oublier le tunnel de Fourvière aux heures de pointe...
La France, bon élève… en filaire
La ville brille par son efficacité numérique, confirmant qu’elle ne se résume pas à ses bouchons, sa gastronomie et ses traboules. Entre start-ups, data centers et fibre bien tirée, Lyon s’impose comme une référence mondiale de la connectivité urbaine. Mieux encore : Lyon prouve que la vitesse ne rime pas toujours avec mégalopole asiatique ou pétro-dollar.

Au niveau national, la France s’en sort très bien, en grimpant sur la troisième marche du podium mondial. Avec un débit moyen de 319,43 Mbps en filaire, elle n’est devancée que par Singapour et Hong Kong, deux poids lourds ultra-connectés. Une belle surprise dans un pays encore traversé par de nombreuses zones blanches. Malgré les campagnes et les villages oubliés du Wi-Fi, l’Hexagone réussit à faire la différence sur les zones denses, prouvant que la stratégie de fibrage porte (un peu) ses fruits.
Mobile : là où ça coince encore
Côté mobile, la France a encore du boulot. Le pays se classe seulement 22e au niveau mondial en termes de débit mobile, bien loin derrière les leaders. Et côté villes, la meilleure élève est Paris… qui plafonne à la 35e place. Pas de quoi faire rêver les accros aux stories en 4G. Une performance mobile en demi-teinte qui montre que le réseau reste inégal, surtout dès qu’on quitte les grandes agglomérations. Mais si Lyon peut montrer la voie pour le filaire, pourquoi ne pas espérer une remontada sur le mobile dans les années à venir ?

