Lyon, ce temple du street-art à ciel ouvert. A tous les coins de rues se cachent des oeuvres urbaines aussi canons qu’originales. Parmi elles, celles de l’artiste Rauky que nos copains de Happy Curio ont rencontré et que nous vous présentons aujourd’hui.
Prenez un gros morceau de pop art et ajoutez-y un soupçon de street-art : vous obtiendrez Rauky. Que tu te balades à pied, à vélo ou même en voiture, tu es forcément déjà tombé sur l’une des oeuvres de cet artiste plus habitué aux galeries qu’aux ruelles étroites.
Installé à Lyon depuis 1999, Rauky a aujourd’hui 38 ans. A la base, le type est graphiste mais revient très vite à l’amour de sa vie : le dessin. Autour de son concept de cadavres exquis, il se construit un univers propre et peu banale fait de compositions colorées et tape-à-l’oeil.
Créations hautes en couleurs et envoûtantes
Depuis qu’il s’expose sur les murs de la ville, Rauky n’a qu’un seul objectif : faire réagir. Qu’il s’agisse de sa fameuse marquise au chien et au cornet de frites, de son Indien tourné à la sauce Star Wars ou de son énorme tigre rugissant, ses multiples créations thématiques nous transportent dans une dimension hyper-plaisante. Et comme il a de la suite dans les idées, Rauky n'hésite pas à mixer plusieurs de ses tableaux pour créer un ensemble encore plus dingo.
Mais n’allez pas croire que le garçon assemble des inspirations sans rapport les unes aux autres. C’est tout le contraire. Derrière chaque composition de Rauky, on retrouve une réelle signification souvent directement inspirée d’évènements marquants, du quotidien ou encore de spots publicitaires.
Cap sur Guillotière, Part-Dieu et la Presqu'île
Mordu de son art, Rauky décore un nouveau mur tous les dix jours environ avec une forte prédilection pour le 7e arrondissement, son quartier fétiche. Soucieux des autres, l’artiste ne peinture pas à même les façades mais colle ses créations, rassurant ses détracteurs sur l’aspect éphémère de son art (l'ensemble de son travail est à retrouver sur sa page Facebook et son site web avec un bel e-shop prévu pour novembre prochain...)
"Je colle et ne peins pas car j'aime le coté éphémère du collage. C'est au public de se dépêcher de voir l'œuvre et cette rareté rajoute de la valeur au collage. J'ai commencé en galeries puis je suis descendu dans la rue, c'est pour cela que j'ai intégré un cadre sur mes compos : je cherche à créer les conditions d'une expo dans la rue."
Et comme vous risquez de passer votre vie à chercher ses oeuvres sans jamais les trouver, voici une carte Google pour vous épauler et vous aiguiller dans votre route du street-art. Bonnes balades les loulous !