Le test qui te dit si l'air de ton logement est pollué

undefined 17 juin 2019 undefined 13h47

La Rédac'

Avec le trafic, la cigarette, les travaux... l’air de la capitale n’échappe pas à la pollution. Mais quand on rentre chez soi, on a tout sauf envie de s’intoxiquer une nouvelle fois. Un test est enfin arrivé pour savoir si l’air de ton intérieur est clean ou encore plus pollué que l’air extérieur.


La pollution de nos intérieurs est due à de nombreuses choses que l’on fait quotidiennement : prendre une douche, faire le ménage, cuisiner, faire des travaux, brûler de l’encens, utiliser des parfums d’intérieur et des désodorisants... Si on ajoute les acariens, les composants de certains meubles et les moisissures naturelles qui contribuent à polluer l’air, il y a de fortes chances que nos logements soient jusqu'à 10 fois plus pollués que l’air externe.

Au niveau risques, un air intoxiqué peut s’avérer dangereux à long terme pour la santé. L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) affirme qu’une qualité d’air médiocre peut provoquer des : « symptômes d’irritation de la peau, des muqueuses ou du tractus respiratoire, des nausées ou des céphalées » pouvant mener à des pathologies respiratoires, neurologiques ou cardio-vasculaires. Il n'est donc pas rare que des allergies et de l'asthme apparaissent chez les propriétaires d'un logement mal entretenu. 

Pour savoir si ton air intérieur est pollué, le ministère de la Transition écologique et solidaire propose son test "Un bon air chez moi" qui indique les bons gestes à adopter selon tes réponses. Selon lui, 10 % des logements comportent des taux élevés de polluants nocifs. 

Puisque de toute évidence, on ne peut pas s’arrêter de manger, de se laver, de faire le ménage (et de vivre), le ministère propose une liste préventive des bons gestes à adopter :

  • Aérer au moins 20 minutes par jour pour renouveler l’air
  • Lutter contre l’humidité en utilisant des couvercles en cuisine
  • Faire sécher son linge dans une pièce ventilée et aérer après une douche ou un bain pour éviter l’humidité
  • Contrôler et entretenir sa ventilation mécanique contrôlée (VMC)
  • Utiliser des produits ménagers naturels et ne pas mélanger les produits chimiques pour éviter les fumées nocives
  • Porter un masque, aérer et ne pas mélanger de produits lors de travaux 
  • Priviliégier les meubles en verre ou en bois massif, ne contenant pas de matières ni de colles toxiques 

L’efficacité des appareils dépolluants et des plantes "anti-pollution" n’étant pas prouvée en conditions réelles, il vaut donc mieux miser sur ces méthodes classiques. Allez, on prend une profonde inspiration, et on s'y met !


Faire le test ici