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Ce célèbre parc animalier près de Lyon soudainement fermé par la préfecture

undefined undefined 12 mars 2025 undefined 09h00

Antoine Lebrun

Coup de massue pour le parc des Perroquets de Bren, à un peu plus d’une heure de Lyon. Après 25 ans d’existence, l’établissement spécialisé dans l’accueil et la préservation de centaines d’aras, cacatoès et gris du Gabon a été contraint de fermer ses portes. Une décision prise par la préfecture de la Drôme, qui reproche au parc de ne pas respecter les règles administratives en vigueur pour ce type d’établissement. Une situation que le gérant, Jérôme Vuillamy, vit comme une injustice absolue selon des informations relayées par Actu Lyon.

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Depuis plusieurs mois, le parc faisait face à une bataille administrative pour tenter de se mettre en conformité. Mais malgré les dossiers déposés et un délai accordé en juin 2024, la direction départementale de la protection des populations (DDPP) a estimé que la régularisation n’était pas suffisante. Résultat : un arrêté tombé le 26 février dernier interdit désormais au parc de présenter ses oiseaux au public. Une décision radicale qui prive le site de sa seule source de revenus, plongeant son avenir dans l’incertitude la plus totale.

Une fermeture brutale et des emplois menacés

Le gérant ne cache pas son désarroi. Dans un message poignant publié sur les réseaux sociaux, il exprime son incompréhension face à cette fermeture brutale et dénonce un manque de dialogue avec les autorités. Il rappelle que, malgré l’arrêté, les animaux doivent continuer à être nourris et soignés, et que les salaires des employés doivent être assurés. Mais avec la billetterie fermée, comment maintenir l’activité ? Une situation kafkaïenne qui pourrait mener à des poursuites encore plus lourdes, voire à la pose de scellés sur les installations en cas de non-respect des consignes.

Derrière cette affaire, c’est aussi le combat d’un homme qui se dessine. Jérôme Vuillamy confie avoir vécu des moments de détresse intense face aux difficultés administratives et financières qui s’accumulent depuis 2021. Seule sa responsabilité envers ses perroquets et sa famille l’a empêché de sombrer totalement. Désormais, il entend porter l’affaire devant le tribunal administratif pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.


Source : Actu Lyon