Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et candidat à sa propre succession aux prochaines éléctions, a dégainé une promesse qui fait déjà beaucoup parler : des métros qui tournent 24h/24 tous les week-ends dès 2027. L’élu veut faire de Lyon une pionnière en France, une ville où sortir sans regarder sa montre devient enfin possible. Une vision qui colle à l’image d’une métropole dynamique, jeune, nocturne… bref, vivante.
Le pari du métro non-stop
Selon Bruno Bernard, cette mesure coche toutes les cases. D’abord la sécurité, avec plus de présence humaine sur le réseau. Ensuite la liberté, en mettant fin au fameux stress du dernier métro qui transforme les soirées en sprint final. Et enfin l’économie locale, puisque bars, clubs et restos profiteraient d’un public qui ne se demande plus comment rentrer. L’élu écologiste va même plus loin en évoquant un service complet les nuits du 24 et du 31 décembre.
📢 #ANNONCE À l'image des grandes métropoles mondiales comme Londres, New York ou Barcelone, je veux que notre Métropole devienne pionnière en France.
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) December 9, 2025
C'est pourquoi je prends l'engagement devant vous : dès 2027, nos métros rouleront 24h/24 tous les week-ends. 🌙
Ce projet est… pic.twitter.com/N4Th5Grn87
2026 en ligne de mire
À peine annoncée, la mesure a été attaquée par Véronique Sarselli, candidate du mouvement Grand Cœur Lyonnais et alliée affichée du candidat Jean-Michel Aulas. Selon elle, Bruno Bernard ferait mieux de s’assurer que les métros fonctionnent correctement avant de promettre une révolution nocturne. Une pique acerbe qui rappelle que les élections métropolitaines 2026 approchent et que chaque promesse est scrutée… et dégommée au besoin.
Lyon n’en est qu’au début de sa grande bataille électorale. Les 15 et 22 mars 2026, les électeurs trancheront. En attendant, les promesses se multiplient, les visions s’opposent, et le métro devient malgré lui un symbole clé : celui d’une métropole qui hésite encore entre rythme nocturne et prudence politique.
