La Pipe : le tabac va être racheté…grâce à la générosité des Lyonnais !

undefined 28 mars 2017 undefined 02h00

Antoine Lebrun

Tout fumeur qui se respecte sait qu’il n’y a qu’un tabac où acheter des clopes à point d’heure. Et ce tabac, c’est La Pipe. Depuis peu, un acheteur s'est mis en tête de racheter le commerce. Pour ce faire, ce dernier a décidé de faire appel au crowlending. Résultat : plus de 1000 personnes ont aidé le financement du rachat avec 810 000 euros. Coeur sur eux !


Il est 23h30. Tu dois rejoindre tes potes pour une soirée de folie qui devrait te faire rentrer chez toi à l’heure des poubelles. Pour l’occaz’, tu t’es mis(e) sur ton 31 : pompes flambant neuves, nouvelle coupe de douille et parfum odorant à 12 kilomètres à la ronde. Bref, tout semble parfait.

Sur la route séparant ton appart’ à ton lieu de débauche pour la nuit, tu décides de succomber à l’un de tes vices et tu te plonges la main dans ta poche de jean ou au fin fond de ton sac pour choper une petite clope des familles. Drame : tu te rends compte que tu n’as plus une seule tige à te griller et ce pour toute la night. Au bord des larmes, tu fouilles dans ta mémoire de Lyonnais(e) pour trouver un foutu tabac ouvert à cette heure si tardive. Bingo : direction La Pipe !

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Elan de générosité populaire

Ouvert de 5h45 du mat’ à minuit, le tabac La Pipe, situé au 25 avenue Bertelot dans le 7e arrondissement, est le paradis des fumeurs noctambules et étourdis. D’autant qu’à Lyon, les tabacs de ce genre ne courent pas les ruelles… Depuis un certain temps, un repreneur s'est décidé à racheter le commerce. Pour permettre cette reprise, ce potentiel acheteur a fait appel à la plateforme de crowlending Lendix (plateforme de prêt destinée au financement de projet par le biais de particuliers "remboursés" avec des taux intéressants). Un appel reçu cinq sur cinq par une partie de la population lyonnaise. 

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D’après Le Progrès, plus de 1 000 personnes auraient décidé de participer au financement idoine à la reprise du tabac si cher aux Lyonnais. Comment ? En finançant la coquette somme de 810 000 euros. Leur objectif : permettre la reprise du commerce et l'embaûche de quatre salariés. Pour 100 euros prêtés, les généreux peuvent espérer un remboursement à hauteur de 134,62 euros. 

"Non vous n’aurez pas, ma liberté de fumer !"