La nouvelle réforme des retraites à été enfin annoncée mardi 10 janvier par la première ministre Élisabeth Borne. Résultat ? L’âge de départ va être progressivement décalé à 64 ans et le temps de cotisation va être rallongé. De quoi faire monter la colère des différents syndicats, qui appellent à une grève massive ce jeudi 19 janvier 2023.
Que ce soit dans le domaine des transports, de l’éducation ou encore de l’énergie, beaucoup de secteurs seront touchés ce jeudi. En bref, la journée va être compliquée pour tous les Français.
Vers une journée « zéro transports »
Pour cette journée de mobilisation, la SNCF et la RATP répondent présents. Mais il est encore trop tôt pour déterminer précisément quelles seront les perturbations rencontrées pour cette journée noire. Un communiqué sera publié le mercredi 18 janvier, quelques heures avant le début du mouvement. La CGT-RATP a tout de même souligné leur objectif au Figaro : une journée « zéro transport ». De son côté, le réseau TCL communiquera la veille sur les perturbations à prévoir.
Les aéroports risquent aussi d’être perturbés. Encore une fois, il est trop tôt pour le dire, mais certains syndicats du secteur aérien ont déjà répondu présents. Il se pourrait donc bien que quelques avions restent au sol.
Énergie, éducation, santé…
Évidemment, d’autres milieux sont concernés par cette nouvelle réforme des retraites. Dans le secteur de l’énergie, on sait déjà que la filière pétrolière compte se mettre en grève le 19 janvier (pour une durée de 24h), le 26 janvier (pour une durée de 48h) et le 6 février (pour une durée de 72h). Les raffineries et les dépôts de pétrole seront donc bien impactés.
Pour ce qui est du domaine de l’éducation, des enseignants commencent déjà à prévenir leurs élèves de leur absence ce jeudi. Dans le secteur de la santé, le droit de grève est délicat à appliquer. Il faut déclarer 24h à 48h avant le début du mouvement social. Mais les travailleurs de ce domaine sont, pour la plupart, au cœur de la mobilisation.
Agir vite et fort le 19 tous ensemble pic.twitter.com/G0TtTM2Wd6
— La CGT (@lacgtcommunique) January 11, 2023