L'immense Paul Bocuse s'en est allé ce samedi matin dans sa résidence de Collonges-au-Mont-d'Or. A 91 ans, le "cuisinier du siècle" tire sa révérence après une vie dévouée à la gastronomie française. Mais qu'il se rassure : son oeuvre, sa vie et l'homme qu'il était ne quitteront jamais le coeur des gourmands que nous sommes tous.
Il s'en est allé là où il est né le 11 février 1926. Le pape de la gastronomie mondiale Paul Bocuse est mort ce samedi matin à Collonges-au-Mont-d'Or. Après 91 ans d'une vie dédiée à la cuisine, aux plaisirs gustatifs et à l'exportation du savoir-faire culinaire français, Monsieur Paul est parti rejoindre d'autres étoiles aussi brillantes que les siennes. Des étoiles qu'il n'aura cessé de cotoyer depuis 1965 dans son auberge du Pont de Collonges triplement distinguée. Une vie de bonheur, de sacrifices et de gourmandises que nous ne pouvions que saluer.
Fierté lyonnaise et cuisinier du siècle
Car en plus d'un mythe de la gastronomie française, c'est certainement la plus grande fierté lyonnaise qui tire sa révérence. Si la tristesse prend évidemment le pas sur toute autre émotion, un fort sentiment de fierté envahit nos coeurs lyonnais après avoir "accueilli" le plus grand chef du monde. Pour lui, il n'existe qu'une seule cuisine : "la bonne".
S'il ne s'agit que de notre premier hommage parmi tant d'autres, nous tenions à remercier et glorifier la mémoire de cet immense monsieur. Et quoi de mieux pour cloturer cette lettre ouverte qu'une citation (lâchée pour Libération) parfaitement représentative du grand homme plein d'humour qu'il était :
"J'ai trois étoiles. J'ai eu trois pontages. Et j'ai toujours trois femmes".
Adieu Monsieur Paul et merci d'avoir régalé le monde !