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Histoire de Lyon : jadis, des requins et des tigres se baladaient en liberté à Lyon

undefined undefined 22 août 2022 undefined 15h20

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Blanche Soncini

Et non, désolé de vous décevoir, mais Lyon n’a pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui. Bien avant que la tour Crayon, la basilique de Fourvière ou encore la place Bellecour ne voient le jour, la ville de Lyon était recouverte par la mer. Nos confrères de chez ActuLyon nous ont révélé plein de secrets qu’on n’a pu s’empêcher de vous dévoiler. Retour à la première époque du Néogène : le Miocène, c’est à dire entre 23 et 5 millions d’années avant J-C.

Il était une fois à Lyon

Avant même l’époque du Miocène et que la mer envahisse la région de Lyon, un gigantesque lac prénommé « Oligocène » s’y trouvait. Du nord de Dijon, celui-ci s’étendait jusqu’aux villes de Valence et Grenoble, en allant jusqu’au lac Léman. De là, une faune et flore a évolué alors qu’il se creusait petit à petit.

Au début du Miocène, la mer recouvrait seulement une partie de la Suisse et des Alpes, il faudra quelques années supplémentaires pour qu’elle atteigne la ville de Lyon et remplace le lac Oligocène, en recouvrant même la falaise de la Croix-Rousse. Nâquit alors une biodiversité d'une incroyable richesse. Vous n’allez pas nous croire mais il y avait bien des requins qui vivaient à Lyon, ainsi que des homards et différentes sortes de mollusques. Côté Croix-Rousse, le climat étant tropical, des rhinocéros, des éléphants, des chevaux et des mastodontes y cohabitaient.

La jungle lyonnaise

Les bords de mer avaient alors laissé place à une vraie forêt tropicale digne de la forêt congolaise, avec de grands singes sans queue, des tigres, des chats géants, des chauves-souris et même des tortues. Qui aurait pu penser qu’un jour, des animaux sauvages se baladaient sur les mêmes terres que nous ?

Place au petit lac

Un nouveau lac se forme alors, mais bien plus petit que l’Oligocène. La pression des Alpes surélève Lyon et éloigne la mer vers le sud, c’est à cette époque même que les Monts-d’Or voient le jour et atteignent leur forme actuelle. Ce nouveau lac s’étend alors de la région du Jura à celle du Massif central. Il va de la région dijonnaise jusqu’à Ambérieu mais cette fois-ci sans dépasser la ville de Lyon.