5 histoires sordides et flippantes qui se sont réellement passées Lyon

undefined 30 octobre 2019 undefined 13h50

Jeanne Ulhaq

Des extraterrestres place Bellecour

Tu pensais tout savoir de la place Bellecour, et pourtant, il semblerait que le lieu soit l’ami des phénomènes étranges… En 832, plusieurs passants certifient avoir vu 3 hommes et 1 femme descendre d’un espèce de navire volant, avant que celui-ci ne disparaisse. En sortant du véhicule, les étrangers, à l’apparence humaine, affirment avoir été capturés puis embarqués dans divers pays inconnus. Si l’accueil des lyonnais n’a pas été des plus chaleureux envers les visiteurs (lynchage sur la place publique quand même), le lendemain, le petit groupe était déjà reparti, et on ne les vit plus jamais en ville.

Plus tard, en 1621, 500 habitants rapporteront avoir observé un faisceau de lumière qui éclaira toute la ville malgré la nuit tombée. Le même soir, une lumière similaire est remarquée dans d’autres villes… Dûr de contester autant de témoignages ! 


La Dame Blanche de Croix-Rousse

En 1840, une femme entièrement vêtue de blanc se montre fréquemment sur l’actuel boulevard de la Croix-Rousse. Toujours portant un pain, une coupe d’eau, une torche ou une épée, elle raconte à ceux qui osent l’affronter que ces 4 choses sont le symbole des malheurs qui s’apprêtent à s'abattre sur Lyon. S’il est possible que la dame en question soit juste une illuminée ou une accro des substances, elle n’en reste pas moins crainte, et surnommée la Dame Blanche de Croix-Rousse. De quoi faire un peu flipper. Elle fuit la ville une nuit, après avoir maudit le peuple Lyonnais.


La ficelle des morts vers Saint-Paul

Ceci n’est pas une légende, mais bien une histoire un peu glauque. C’est celle de la Ficelle des morts. Sur la rive droite de la Saône, près de la gare Saint-Paul, existait un tunnel utilisé par les corbillards pour conduire les cadavres au cimetière de Loyasse. A cause de sa réputation ténébreuse et son côté mystique, le tunnel devint rapidement le lieu de tous les rassemblements macabres pour les amateurs de sordide et festivités funéraires... On n’a jamais réellement su ce qu’il s’y passait, mais on est bien contents que la voie ait été fermée.


Les murs hantés de l’hôtel Chateau Perrache

Baptisé l’hôtel Terminus à l’époque (ça en dit long sur ce qui vous attend), l’édifice est la propriété des autorités allemandes en 1943, qui s’en sert comme siège de la Gestapo. A deux pas de la gare, d’où sont déportées les victimes, le lieu est parfait pour Klaus Barbie et ses collègues. Les pires atrocités y sont commises. Quelques années plus tard, après la Guerre, une agent de la SNCF choisit de dormir dans cet hôtel. La nuit, elle se plaint de bruit dans les murs, comme si des rats essayaient de les gratter. En discutant avec la patronne, on lui dit que sa chambre était la dernière du couloir, et qu’aucun rat n’a jamais été entendu. Mais les bruits continuèrent, et l’agent eût l’étrange sentiment que quelqu’un essayait de sortir du mur. Quelques années plus tard, d’autres clients avouent avoir vu d’étranges silhouettes sur le mur et des ombres sur les fenêtres. Sordide. Si l’hôtel a été rénové depuis, on n’est pas sûrs que les esprits qui l’habitaient aient disparu...


Une morgue flottante sur le Rhône

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Lyon s’est toujours battue pour le progrès de la médecine. Nous sommes au milieu du 19e siècle. Au nom de la science, les cadavres reposent sur une berge flottante sur les quais du Rhône, en face de l’Hôtel Dieu... et à la vue de tous. Une morgue flottante publique, donc. Pour préserver les corps, on lave ces derniers à l’aide de l’eau du Rhône. Sans grande surprise : en 1852, une crue noiera l’ensemble des cadavres, emportant tout ce beau monde dans les fins fonds du fleuve. Les autorités ne renonceront pas pour autant, et décideront d’en reconstruire, comme si de rien n’était. La berge sera à nouveau l’attraction des passants... jusqu’à une nouvelle crue en 1910. Ce qui a signé la fin de cette boucherie humaine, merci pour nous !