C’est un événement arty à ne surtout pas manquer : le Chat de Philippe Geluck, star de la BD à l’humour flegmatique, investit la galerie Estades à Lyon pour une exposition qui promet de faire sourire et réfléchir. Du 4 octobre au 15 novembre, le célèbre félin s’affichera dans toutes ses formes : peintures, sérigraphies et sculptures. Un florilège d’œuvres où le burlesque rencontre la philosophie du quotidien, toujours avec cette patte si reconnaissable. Le vernissage aura lieu le 4 octobre en présence du maître lui-même, et ça, c’est pas du flan.
Geluck, l’artiste aux mille vies et au Chat inoxydable
Derrière Le Chat, il y a Geluck, un touche-à-tout belge né en 1954, connu pour sa carrière de dessinateur, mais aussi de comédien, chroniqueur télé, sculpteur et peintre. Depuis la naissance du Chat en 1983 dans les pages du journal Le Soir, l’animal à cravate est devenu une icône du neuvième art francophone. Avec ses punchlines à froid, ses jeux de mots subtils et ses réflexions existentielles sous forme de gags, Le Chat a su conquérir des générations de lecteurs en quête de sagesse rigolote.
Depuis la fin des années 80, Geluck ne se contente plus de dessiner : il sculpte, façonne, érige ses idées dans la matière. Son exposition itinérante « Le Chat déambule » en est la preuve, avec ses sculptures monumentales installées dans l’espace public à travers toute l’Europe. À Lyon, on pourra découvrir des pièces tout aussi percutantes, où la tendresse de la ligne côtoie l’ironie de l’intention. Le résultat ? Des œuvres qui font marrer autant qu’elles font cogiter, un combo parfait pour le public lyonnais toujours friand de second degré bien servi.
Une expo qui ronronne d’intelligence et d’autodérision
Avec cette exposition, Geluck nous tend un miroir malicieux sur notre rapport à l’art, au langage et à la société. Le Chat observe le monde avec ses yeux globuleux et son sourire en coin, toujours prêt à dégainer une vérité absurde ou une réplique absconsément brillante. En somme, une expo qui promet autant de légèreté que de profondeur, comme un bon mot qu’on aurait gravé dans le bronze.
Galerie Estades
61 quai Saint-Vincent - Lyon 1er
Du 4 octobre au 15 novembre 2025