Le célèbre restaurant L’Entrecôte de Lyon vient d’être reconnu coupable de pratiques commerciales trompeuses par le tribunal correctionnel. L’affaire, révélée par PressPepper pour le site Actu Lyon, a éclaté après un contrôle de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) à l’été 2022. Derrière les mentions alléchantes de “fait maison”, les inspecteurs ont découvert une réalité bien moins artisanale : chantilly en bombe, crème anglaise industrielle, fruits au sirop et même pain surgelé. Pas très “authentique bouchon lyonnais”, on en conviendra.
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Une amende salée pour l’établissement
Le tribunal a condamné L’Entrecôte à une amende de 5 000 euros, assortie de 10 000 euros avec sursis. Une sanction symbolique, mais qui vient ternir l’image d’un établissement implanté depuis plus de vingt-cinq ans au cœur de Lyon. La gérante, Corinne Gineste de Saurs, a tenté de défendre son enseigne en dénonçant un traitement inégal selon les villes où le groupe possède d’autres restaurants. Malgré cette défense, la justice a estimé que la mention “fait maison” ne pouvait souffrir d’aucune ambiguïté.
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Le débat relancé autour du “fait maison”
Cette affaire remet sur la table la question de la transparence dans la restauration. Le label “fait maison”, créé pour valoriser le savoir-faire artisanal, est régulièrement critiqué pour son flou et son manque de contrôle. De nombreux établissements jouent avec les limites, alternant entre préparations industrielles et recettes maison. À l’heure où les consommateurs sont de plus en plus attentifs à la qualité et à l’origine des produits, cette décision pourrait bien marquer un tournant.