Si vous pensiez que les restaurants lyonnais étaient tous nickel-chrome derrière les fourneaux… on vous conseille de lire la suite à jeun... En 2024, 2 744 inspections sanitaires ont été menées dans le département du Rhône, conduisant à 749 mises en demeure et à 145 fermetures administratives. Un chiffre 5,5 fois supéreur à la moyenne annuelle des trois dernières années. Boulangeries, tea-rooms, boucheries ou restos : aucun n’est épargné.
C’est un cocktail peu appétissant qui mène à ces sanctions : mauvaises températures, stockage douteux, aliments préparés trop tôt, étiquetages incomplets, autocontrôles bâclés… Les inspecteurs ont parfois découvert de la viande crue posée à même une grille de frigo, sans la moindre protection. Des gestes qui paraissent invraisemblables mais qui suffisent à menacer la sécurité des clients.
Une explosion des contrôles sanitaires
Les contrôleurs ne plaisantent pas : fermeture des cuisines, interdiction de conserver certains plats au-delà de 24 heures, carte restreinte pour les menus trop ambitieux, voire dénonciation au Ministère public. Car au-delà des amendes salées (parfois plusieurs milliers d'euros), certaines négligences ont provoqué de vraies intoxications collectives.
Face à cette vague d’alertes, les restaurateurs n’ont plus vraiment le choix : il faut se mettre à niveau. Bon, on vous rassure, la majorité des restos jouent le jeu, mais malheureusement une minorité continue de jouer avec la santé des clients. Et à la moindre erreur, le couperet tombe. Alors oui, un bon tartare ou un plat de riz sauté, c’est tentant… mais désormais, on jette d’abord un œil derrière les cuisines (ou au moins sur l’attestation d’hygiène).
Source : Lyon Capitale
