Lyon s’apprête à accueillir le « Clairefontaine de la gastronomie » ! Ce mercredi a marqué un grand pas en avant avec le lancement officiel des démarches pour la création du Centre national de la gastronomie française, un projet ambitieux imaginé par Emmanuel Macron pour préparer les talents culinaires français à briller sur la scène internationale.
Dans la région déjà surnommée « épicentre de l’excellence gastronomique », l’annonce a de quoi faire saliver. Lors de la signature de la convention constitutive du groupement d’intérêt public (GIP), la préfète de région Fabienne Buccio a mis en lumière l’envergure de ce projet. « Ce n’est que le début d’un travail de longue haleine », a-t-elle déclaré dans des propos relayés par Le Figaro avant de révéler qu’un appel à manifestation d’intérêt sera lancé dès demain. L’objectif ? Sélectionner d’ici le printemps les futurs sites d’entraînement qui accueilleront les chefs de demain.
Un projet colossal dédie aux arts culinaires
Côté financement, les chiffres donnent déjà un avant-goût de l’investissement colossal : 9 millions d’euros injectés par l’État, 15 millions par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et 3 millions supplémentaires de la Métropole de Lyon. Ce soutien massif souligne l’ambition de faire de ce centre une référence mondiale en matière de formation gastronomique.
🇫🇷🍽️La Préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes Fabienne Buccio signe ce soir la convention de lancement du Centre National de la Gastronomie aux côtés de Fabrice Pannekoucke, Président du conseil régional, de Guillaume Gomez, Ambassadeur pour la gastronomie ainsi que l’ensemble… pic.twitter.com/OAkL69UZ5U
— Préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) January 15, 2025
L’idée de ce centre remonte à septembre 2021, lorsque l’équipe française triomphait au Bocuse d’Or, la « Coupe du monde » de la gastronomie. Inspiré par cet exploit, Emmanuel Macron avait alors évoqué la création d’un lieu emblématique dédié aux arts culinaires, à l’image des centres sportifs de Clairefontaine pour le football ou Marcoussis pour le rugby.
Si aucune date d’ouverture n’est encore fixée, ce projet inscrit Lyon encore un peu plus dans sa destinée de capitale mondiale de la gastronomie. Affaire à suivre pour les chefs en herbe… et les amoureux des fourneaux.
