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Ravagée par un incendie en mai, cette célèbre buvette lyonnaise rouvre ses portes ce vendredi

undefined undefined 1 août 2025 undefined 12h30

Antoine Lebrun

Le 11 mai dernier, la Buvette Saint-Antoine a failli tout perdre dans un incendie survenu au petit matin. Alors que les beaux jours pointaient le bout de leur nez, les flammes ont ravagé l’établissement installé quai des Célestins, privant les Lyonnais de l’un de leurs spots préférés pour siroter un verre face à la colline de Fourvière. L’ambiance dolce vita en bord de Saône ? Partie en fumée. Le sinistre, heureusement sans victime, a contraint les exploitants à fermer en urgence, ruinant une saison estivale qui s’annonçait pourtant bouillante.

Après des semaines de galère entre paperasse d’assurance, réparations et gros doutes, la buvette rouvre enfin ses portes ce vendredi. Malgré le timing un peu tardif – le mois d’août étant souvent plus calme –, les équipes comptent bien profiter de l’énergie de la rentrée et d’un été indien qui, on l’espère, jouera les prolongations. Le spot est prêt à reprendre du service : les tireuses sont branchées, les tables sont sorties, et les fidèles n’attendent qu’une chose, trinquer au retour de ce repaire lyonnais.

Un come-back attendu de pied ferme

Si une plainte a été déposée, l’origine de l’incendie reste incertaine. Les caméras de vidéosurveillance ont bien capté un individu tournant autour de l’établissement avant que le feu ne se déclare, mais aucune piste criminelle n’a été retenue à ce jour. Une frayeur de plus pour les gérants, déjà au bout du rouleau après l’événement. Qu’importe aujourd’hui : le rideau se relève, et c’est tout un quartier qui va à nouveau vibrer au son des verres qui s’entrechoquent sur les quais.

La Buvette Saint-Antoine, c’est bien plus qu’un simple bar en plein air : c’est une institution, une respiration dans le tumulte urbain. Sa réouverture marque une forme de résilience joyeuse, un petit retour à la normale dans un été 2025 aux allures de montagne russe. Alors ce week-end, on ne se pose pas de question : direction les quais.