Ce jeune SDF et son chien ont retrouvé un toit grâce à la générosité d'une femme

undefined 16 décembre 2020 undefined 17h24

La Rédac'

Tout commence le 10 décembre dernier avec la parution d'un article du Midi Libre, un portrait du jeune homme et de Biancka, sa chienne vivant dans la rue, sous une arche du centre-ville. "Je suis de retour à la rue avec ma chienne. Je cherche une colocation ou un appart à, max, 400 € par mois." avait posté celui qui se fait aussi appeler Pierrot de la Lune. S'il a dû faire la manche en ce mois de Noël, il a habituellement droit au chômage suite à de nombreux emplois en intérim qu'il a occupés en tant que "charpentier, dans la métallurgie, aux espaces verts…" énumère le quotidien. 

"J’ai bossé sept ans. J’ai droit encore à 300 jours de chômage", explique-t-il à Midi Libre. Car plus que la manche, plus que les repas, la galère au quotidien, c’est de ne pas avoir de toit. "J’étais dans un foyer, Rives-du-Lez, mais ma chienne, Bianca, elle m’attendait et aboyait quand je n’étais pas là. Les voisins ont fini par appeler les pompiers. Alors le foyer m’a mis dehors !" Le journal avait ainsi donné son contact Facebook pour celles et ceux qui auraient envie de l'aider. Résultat : de nombreux messages de soutien mais aussi une vraie solution à la clé.


Le jour-même, Valérie, cheffe d'entreprise d'une PME du bâtiment dans la Métropole découvre son histoire dans le quotidien et décide de lui écrire, d'abord pour lui proposer de faire des courses.  "J’ai lu l’article le matin, son histoire m’a touchée, je ne me suis pas posé beaucoup de questions, je l’ai contacté, explique-t-elle. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Peut-être parce que c’est la période des fêtes. J’ai un appartement que j’avais fait refaire en août, meublé, et libre. J’ai la chance de gagner ma vie mais je n’ai le temps de rien…" explique-t-elle à Midi Libre, qui précise que Valérie l'héberge à titre gracieux jusqu'en janvier, avant d'établir un bail locatif de 400 euros par mois. "Quand Valérie m’a contacté, j’ai sauté sur l’occasion. J’ai abandonné mes duvets, pris le bus… C’est un duplex !, dit-il avec enthousiasme. En bas, la salle à manger et la cuisine. En haut, une mezzanine, avec une chambre et une salle de bains. Franchement, quand elle m’a appelé, je croyais que c’était une blague. Et je ne pensais pas du tout que ce pourrait être un appart’comme ça. Je l’en remercie énormément !" s'est extasé Pierre-Alain.

Qui a dit que les miracles de Noël n'existaient pas ?