Les fautes de français à bannir (mais qu'on fait tous)

undefined 16 novembre 2020 undefined 09h50

Arnaud Mourier


Ce n’est pas « quelque soit » mais « quel(s) que soi(en)t » ou « quelle(s) que soi(en)t ».

On ne s’excuse jamais en écrivant « autant pour moi » mais « au temps pour moi ». Ben ué.

On ne part pas faire une "ballade" mais une "balade". Avec deux "l", le mot ballade désigne une forme musicale. Lorsque le mot désigne une promenade, il ne s’écrit qu’avec un "l".

"J’étais censé aller faire du sport" et pas "sensé". Lorsqu’on peut remplacer "censé" par "supposé", le mot s’écrit avec un "c". Lorsqu’il commence par un "s", "sensé" signifie quelque chose qui a du sens.

« Quelquefois » s’écrit de cette façon. En un mot. Ça fout un coup non ?

Non, ce bon vieux monsieur S n’a rien à faire avec « parmi » et « malgré », bien que ce soit assez moche…

Le blog Saint-et-naturel a bien raison quand il dit que le verbe « appeler » est super ennuyeux à écrire. C’est bien simple, on ne peut pas l’écrire correctement du premier coup, jamais.

On ne dit pas "je me suis permise" mais "je me suis permis" (oui, même si on est une fille). Quand le verbe “permettre” est utilisé à la forme pronominale, il ne s’accorde pas sauf si le COD est placé avant le verbe, comme par exemple “la remarque qu’elle s’est permise était pertinente”.

Ça, ce sont les erreurs classiques et insoutenables qui nous font perdre de précieuses minutes : « je peins » ou « je peinds ». Lequel est bon ? Hein, hein ?

Pour finir, un peu de chiffres : « cent » et « vingt » prennent un "s" seulement lorsqu’ils sont multipliés.



Voilà, attention, c’est le bûcher pour le prochain qui fait ces fautes.